Inondations dans le Pas-de-Calais : les habitations les plus touchées pourraient être rachetées par l'État
© Jarry/ANDBZ/ABACA - Des maisons endommagées dans le Pas-de-Calais après l'épisode de crues du 2 janvier 2024. (image d'illustration)
Dans le Pas-de-Calais, où deux épisodes de crues sont survenus ces derniers mois, certains sinistrés pourront toucher 240 000 euros, a annoncé mardi 23 janvier le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.
C'est une solution qui pourrait venir en aide à de nombreux sinistrés. Comme le rapporte TF1Info, les victimes des inondations dans le Pas-de-Calais, survenues au mois de novembre 2023 et en ce début d'année, pourront demander le rachat de leur maison par l'État, sous plusieurs conditions. L'annonce a été faite par le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, lors d'un déplacement à Arras, mardi 23 janvier.
En attendant de plus amples précisions de la préfecture, Christophe Béchu a annoncé que ce dispositif viendrait en aide aux résidents dont la maison a subi des dégâts dépassant "la moitié de sa valeur vénale". Les propriétaires éligibles pourront bénéficier d’un "rachat automatique par l’État dans la limite de 240.000 euros", a précisé le ministre, tandis qu'un "rachat amiable" pourra aussi être sollicité par des propriétaires dont le logement a été moins endommagé.
Par ailleurs, les communes touchées par le second épisode de crues, début janvier, et qui n’avaient pas déjà été classées en catastrophe naturelle ont reçu, ce mercredi, l’arrêté qui permettra aux sinistrés d’entamer les démarches d’indemnisation auprès de leurs assurances.
S'inspirer des modèles hollandais et belge
"Dans les mois qui viennent, on va être amené à repenser les cartes avec les risques inondation", a également averti le membre du gouvernement, évoquant la nécessité de repenser la gouvernance de l’eau, d'acquérir des pompes et de "se battre pour éviter un étalement urbain". Dans ce but, un rapport sera prochainement publié pour s'inspirer des modèles hollandais et belge de gestion des inondations, qui sont plus alertes que ceux de l'Hexagone.
publié le 24 janvier à 17h22, Quentin Marchal, 6Medias