Immobilier : cette étude étonnante sur les vrais propriétaires de résidences secondaires bretonnes
Les Bretons sont des fervents défenseurs de leur région. Jusqu’à posséder, pour un peu plus de la moitié d’entre eux, leur résidence secondaire en Bretagne, comme le relaie Ouest-France.
Une étude inédite et étonnante : la moitié des résidences secondaires bretonnes appartiennent en réalité à des Bretons. C’est ce que révèlent les derniers travaux de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), publiés ce jeudi 4 mai et partagés par Ouest-France.
La Bretagne fait actuellement face à une crise du logement et discute d’une éventuelle surtaxation des résidences secondaires pour y remédier. Cette proposition de surtaxe ne devrait donc pas avantager les Bretons sur leurs propres terres. Mais quid des "envahisseurs" Parisiens ?
La crise sanitaire avait en effet vu déferler une vague de néo-ruraux dans la région, lassés de la vie parisienne, avec pour conséquence, une flambée des prix des résidences secondaires. L’étude de l’Insee s’appuie sur des données récoltées en 2019 mais ses conclusions restent intéressantes. Cela permet de comprendre les réalités de ce marché, "notamment au regard de toutes les discussions et les enjeux sur le sujet", note Tristan Picard, directeur adjoint de l’Insee.
Les Bretons seraient-ils casaniers ?
C’est un fait : 51% des résidences secondaires sont la propriété de Français résidant à l’année en Bretagne. En comparaison, les Franciliens ne représentent que 30% des statistiques et même les Britanniques, pourtant amateurs de la région, ne seraient en réalité que 7% à y posséder une maison.
Il faut dire que le littoral breton est fortement attractif et le secteur des résidences secondaires y est particulièrement prolifique. Sur deux millions de logements en Bretagne, 233.000 sont des maisons de vacances. Parmi elles, 65% sont situées à moins de deux kilomètres de la mer et 40% à moins de 500 mètres.
publié le 4 mai à 19h38, Orange avec 6Medias
