France

Ils sèment la panique dans leur lycée avec des alertes à la bombe pour… sécher des cours

À Rillieux-la-Pape, près de Lyon, deux lycéens ont été interpellés lundi 27 février puis mis en examen près d’une semaine après avoir indiqué la présence de bombes au sein de leur établissement, rapporte Le Figaro.

Une boutade aux potentielles conséquences judiciaires et pénales. Près d’une semaine après avoir adressé des mails prévenant de la présence de bombes, deux lycéens de l’établissement Albert-Camus-Sermenaz à Rillieux-la-Pape, au nord de Lyon, ont été interpellés lundi 27 février puis mis en examen pour menaces sur personnes chargées d’une mission de service public, rapporte Le Figaro.

Le lundi 20 et mardi 21 février, à la rentrée des vacances d’hiver, ce lycée polyvalent avait dû être évacué quand la direction avait reçu des alertes à la bombe par mail. Un important dispositif de sécurité avait été déployé, avec l’intervention de démineurs pour écarter le risque de présence d’explosifs.

Des alertes récurrentes

Devant les enquêteurs, le principal suspect, âgé de 15 ans, a reconnu les faits. Dans son entreprise, il aurait entraîné un autre élève. Pourtant, ce dernier a nié avoir été impliqué dans l’envoi de menaces de mort à des enseignants. Ce stratagème avait pour visée d’annuler les cours, selon le principal suspect. Cette menace à la bombe s'accumule à celle enregistrée en début d'année. Le 3 janvier, ce lycée polyvalent avait également été contraint d’interrompre son fonctionnement une matinée après une alerte à la bombe, selon France 3. Plus de 1.500 lycéens et étudiants avaient été mis en sécurité, avant que les cours ne reprennent l’après-midi.

La tendance des menaces à la bombe s'accentue depuis quelques semaines. Depuis début janvier, plusieurs établissements subissent des alertes contenues dans des mails, sans que celles-ci ne se traduisent par des explosions. Les académies de Lille, Versailles, Créteil ou encore Grenoble ont signalé des cas de cette nature. Des menaces prises au sérieux par les autorités. Une enquête a récemment été confiée à la section cybercriminalité par le parquet de Paris.

publié le 2 mars à 12h00, Orange avec 6Medias

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