France

Explosion à Paris : “Ma femme, c’est tout pour moi”, le mari de la disparue très inquiet

© Ait Adjedjou Karim/ABACA

Éric, le mari d’Anne B., la professeure disparue depuis la grosse explosion de la rue Saint-Jacques, dans le 5e arrondissement de Paris, vit une attente insoutenable, rapporte Le Parisien.

"Ma femme est toujours sous les décombres", confie Éric. Sa femme, Anne B., est la disparue de l’immeuble qui s’est effondré après une explosion, mercredi, rue Saint-Jacques, dans le 5e arrondissement de Paris. Éric a passé la matinée de ce jeudi 22 juin avec son frère et son neveu à la cellule de crise mise en place par la préfecture de police, rapporte Le Parisien. Ils ont fait la tournée des urgences pour vérifier si sa femme n’était pas hospitalisée sous X. "Les enquêteurs avaient la liste et les photos des victimes qu’ils cherchaient, et ils ont retrouvé tout le monde sauf mon épouse. Elle est nulle part." Selon lui, elle se trouve forcément sous les décombres.

Le quinquagénaire est dans une attente interminable, à l’affût d’un coup de téléphone salvateur. "C’est extrêmement dur", avoue-t-il. "Je n’ai pas dormi la nuit dernière, et je ne dormirai sans doute pas la nuit prochaine." Selon plusieurs témoins, sa femme, âgée de 58 ans et professeure de couture depuis 20 ans à la Paris American Academy, se trouvait au troisième étage quand le bâtiment s’est effondré.

Elle ne devait pas travailler

Éric a appris l’explosion par des coups de fils successifs et en se renseignant sur Internet. "Il n’y a plus de troisième étage aujourd’hui, et si elle était sortie, vous imaginez bien qu’elle m’aurait appelé. Même sans son téléphone, elle aurait arrêté un passant." Il est complètement sous le choc depuis l’explosion survenue mercredi. "Ma femme, c’est tout pour moi", lâche-t-il, en pleurs, à nos confrères du Parisien. Sa femme ne devait pas avoir cours ce jour-là, elle était venue aider pour couper des habits à destination d’une styliste.

publié le 22 juin à 20h15, Orange avec 6Medias

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