France

Contrôleurs aériens : malgré la levée du préavis de grève, une majorité de vols restent annulés

À la veille d’une très grosse mobilisation des contrôleurs aériens, “un accord a été trouvé”, a annoncé le syndicat majoritaire de la profession qui a d’ailleurs levé son préavis de grève pour jeudi 25 avril. Les prévisions de réduction de trafic ont été revues à la baisse, mais 75 % des vols en partance d’Orly et 55 % de ceux au départ de Roissy demeurent annulés.

Le jeudi noir attendu jeudi 25 avril ne sera pas aussi noir que prévu. Ce mercredi 24 avril, le syndicat majoritaire des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA) a annoncé qu’un accord avait été trouvé avec la Direction générale de l'aviation civile. Pour l’heure, cette dernière n’en a pas encore confirmé la signature, mais les discussions ont eu lieu toute la nuit et ont abouti à la levée du préavis de grève déposé par la SNCTA, le 9 avril dernier.

Les prévisions de réduction de trafic pour demain ont donc été revues à la baisse, rapporte BFMTV. Néanmoins, des perturbations sont toujours à prévoir, car les autres syndicats n’ont pas levé leur préavis de grève et poursuivent les négociations. Les voyageurs doivent s’attendre à 75 % des vols annulés en partance d’Orly, 55 % d’annulations au départ de Roissy, 65 % à Marseille et Nice et 45 % de vols annulés dans tous les autres aéroports.

Les conditions de l’accord encore méconnues

Le SNCTA, qui n’a pas communiqué sur les détails du protocole de sortie de crise, a également levé son préavis déposé pour le week-end de l’ascension des 9, 10 et 11 mai.

L'organisation protestait contre les mesures d'accompagnement, notamment salariales, d'une refonte du contrôle aérien français. Son préavis de grève a été déposé du fait que la "V4 du Protocole […] qui aspire à une refonte totale du contrôle aérien français pour opérer une convergence vers ses homologues européens […] n’est aucunement signable pour le SNCTA qui la considère comme une provocation si ce n’est une insulte".

En cas d’annulation ou de retard, des compensations sont néanmoins prévues pour les usagers, souligne franceinfo, telles qu’un remboursement en cas d’annulation, voire des dommages et intérêts en cas de préjudice particulier. En cas de retard, l'indemnisation dépend du temps de retard et de la distance de vol, détaille le ministère de l'Économie.

publié le 24 avril à 14h06, Théo Rampazzo, 6Medias

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