Grève des contrôleurs aériens : de nombreuses perturbations attendues jeudi dans les aéroports
© Stevens Tomas/ABACA - De nombreuses perturbations sont attendues jeudi dans les aéroports après une grève des contrôleurs aériens
Tous les syndicats de contrôleurs aériens ont annoncé avoir déposé un préavis de grève pour la journée du jeudi 25 avril, a fait savoir TF1 Info. Une grève qui s'annonce "historique".
Vers un jeudi noir dans les aéroports ? Lundi 22 avril, TF1 Info a indiqué que tous les syndicats de contrôleurs aériens avaient appelé à faire grève pour la journée du jeudi 25 avril. À l'initiative du mouvement, le SNCTA, qui représente 60 % des voix chez les contrôleurs aériens, avait déposé samedi un préavis de grève. Le syndicat a indiqué qu'après un "échec des négociations" ce lundi, il s'attendait à une "mobilisation record" des personnels, selon BFMTV. De son côté, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a fait savoir que des discussions restaient possibles jusqu'à mardi midi, échéance pour se déclarer gréviste.
En effet, alors que des négociations visant à restructurer les services de navigation aérienne sont en cours, le principal syndicat a dénoncé une nouvelle version du projet de réforme de la part de la DGAC, mettant "directement en cause la sincérité des négociations et les compromis trouvés jusque-là". Sur son site Internet, le SNCTA parle même d'"une provocation", voire d'"une insulte".
Une trêve olympique votée
Alors que les chiffres définitifs sur le taux de grévistes sont attendus mardi, Les Échos ont fait savoir que jusqu'à 70% des vols pourraient être annulés. Cette journée de grève intervient alors que la zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers) et la zone B (Aix-Marseille, Amiens, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Normandie, Orléans-Tours, Reims, Rennes et Strasbourg) sont toujours en période de vacances scolaires.
Le SNCTA a adopté en septembre dernier le principe d'une "trêve olympique" avec la Direction générale de l'aviation civile, conditionnée par "une augmentation indemnitaire" et de nouvelles discussions salariales après les Jeux olympiques de Paris.
publié le 22 avril à 16h40, Guillaume Dosda, 6Medias
