France

"Besoin de sécurité" : Emmanuel Macron annonce la création de 238 nouvelles brigades de gendarmerie

© Lafargue Raphael/ABACA - Le président de la République, Emmanuel Macron, a accordé un entretien à France 3, lundi 2 octobre 2023.

Invité de France 3 lundi 2 octobre, le président de la République a justifié la création de 238 nouvelles de brigades de gendarmerie qui vont être implantées en métropole et en Outre-mer par un "besoin de sécurité". Le chef de l'État s'est rendu dans le Lot-et-Garonne pour évoquer les thèmes de la sécurité et de la ruralité.

Emmanuel Macron muscle son discours sur la sécurité. En déplacement dans le Lot-et-Garonne, lundi 2 octobre 2023, le président de la République a estimé qu'il y a un "besoin de sécurité" en France, sur France 3. Des mots choisis pour justifier la création de 238 nouvelles brigades de gendarmerie en métropole et en Outre-mer. Cette annonce faisait partie de ses promesses de campagne lors de l'élection présidentielle de 2022.

"Nous avons un problème de sécurité partout dès qu'il n'y a pas de présence", a martelé le chef de l'État dans le journal de France 3, qui a également annoncé la création de "3 500" postes de "gendarmes" dans les prochaines années. "Il y a un besoin de sécurité et d'ordre", a-t-il poursuivi.

Plus de 2 000 postes créés

"Il y aura entre une et trois ou quatre brigades par département pour répondre à l’attente très forte d’une proximité de la police et la gendarmerie et de renforcer le maillage territorial", avait précisé l’Élysée, plus tôt dans la journée. Parmi ces 238 brigades, 93 seront fixes et les 145 autres seront mobiles, soit en Métropole, soit dans les Outre-mer. Au total, ce sont 2 144 postes de gendarmes en plus qui sont créés, "un effort historique", comme l’a souligné le président de la République.

Pour choisir les territoires où ces brigades sont le plus nécessaire, des critères économiques, démographiques et opérationnels ont été étudiés pour répartir du mieux possible les effectifs. Si ce dispositif et cette annonce étaient déjà prévus depuis de nombreux mois, ils interviennent dans un contexte tendu après des émeutes qui ont émaillé un peu partout dans le pays au début de l’été après la mort de Nahel, tué lors d’un contrôle de police à Nanterre.

publié le 2 octobre à 22h00, Romain Strozza, 6Medias

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