Faits divers

Val d’Oise : une femme hospitalisée après avoir été mordue sauvagement au visage par son compagnon

La victime a été hospitalisée à l’hôpital de Gonesse dans le Val d’Oise à la suite d’une "agression sauvage" a déclaré le parquet de Pontoise ce 4 novembre. Son compagnon a été interpellé et leurs deux enfants vont être pris en charge par le protocole féminicide.

Une sauvagerie sans nom. Ce samedi, une mère de famille a été emmenée à l’hôpital Gonesse dans le Val d’Oise après avoir été mordue au visage par son compagnon. Comme l’ont expliqué le parquet de Pontoise et des sources policières au Parisien, les secours sont intervenus vers 15 h après avoir été appelé pour "une femme qui hurlait". Sur les lieux, ils ont découvert la mère de famille avec "une blessure extrêmement grave". "On constate vite qu’elle est dans un état physique grave. Elle présente des plaies importantes au visage, des morceaux sont partis, une oreille semble avoir été arrachée" a précisé le parquet. Le pronostic vital de la victime n’est pas engagé. Selon les informations de la Gazette du Val d’Oise, le couple a 47 ans.

Aucune arme n’a été retrouvée dans l’appartement du couple. Les enfants de 6 et 10 ans se trouvaient sur le balcon, mais pour le moment, on ignore s’ils ont assisté à l’agression de leur mère. Le protocole féminicide a été activé par le parquet : une ordonnance de placement provisoire de mineurs a été demandée ainsi qu’un examen psychologique des deux enfants.

L’agresseur interpellé doit être examiné par un médecin

Le compagnon de la victime a été interpellé par la police. Selon la Gazette du Val d’Oise, il aurait agressé et blessé deux policiers pendant son interpellation. Ils ont été hospitalisés en urgence relative. Il aurait mordu sa compagne pour une raison inconnue à ce stade de l’enquête qui a été confiée au commissariat de Sarcelles. La victime a déclaré aux policiers sur place que son compagnon aurait tenu "des propos incohérents et délirants" depuis un certain temps. Mais, compte tenu de son état, elle n’a pas pu être formellement entendue par les forces policières. L’agresseur doit être examiné par un médecin pour vérifier s’il est dans un état compatible avec une garde-à-vue.

publié le 5 novembre à 10h25, Capucine Trollion, 6Medias

Liens commerciaux