Faits divers

Une vingtaine de tags antisémites à Paris : une enquête ouverte

© Poitout Florian/ABACA - Une vingtaine de graffitis antisémites ont été découverts dans le 2ème arrondissement de Paris, dans la soirée du jeudi 31 octobre 2024.

Des graffitis antisémites ont été découverts jeudi 31 octobre au soir dans le 2e arrondissement de Paris. Aucun suspect n’a été interpellé et une enquête a été ouverte.

Une vingtaine de graffitis à caractère antisémite ont été découverts dans la soirée du jeudi 31 octobre, dans le 2e arrondissement de Paris, rue du Croissant et rue Saint-Joseph. Les tags en question sont des étoiles à cinq branches qui pourraient, selon la police, représenter de façon erronée des étoiles de David, qui en ont six. Une enquête "du chef de dégradation en raison de la religion" a été ouverte, selon les informations du Parisien confirmées par le parquet de Paris.

Les actes antisémites en pleine recrudescence

Les tags ont été découverts sur les devantures d’un restaurant de cuisine sud-américaine et d’un magasin Carrefour. Le responsable du restaurant situé rue Saint-Joseph a identifié une première étoile peinte en bleu vers 18h30 jeudi 31 octobre, avant d’en découvrir cinq autres sur le reste du mur et huit sur le bâtiment d’en face. Selon les propos du gérant rapportés par les journalistes du Parisien, les graffitis ont dû être réalisés "aux alentours de 17 heures car ce n’était pas là lorsque nous sommes partis à 15 heures". Le responsable a donc profité de la coupure entre le service du midi et celui du soir.

Peu après, c’est une dizaine d’autres tags qui a été découverte dans la rue du Croissant. Si le caractère antisémite de l’acte a été retenu dans l’enquête confiée au commissariat de Paris Centre, c’est également car les actes antisémites sont en pleine recrudescence. Rien qu’au premier semestre 2024, le ministère de l’Intérieur en a recensé 887, soit presque trois fois plus que sur la même période en 2023, déjà marquée par une forte hausse. Pour l’heure, aucun suspect n’a été interpellé.

publié le 1 novembre à 21h20, Caroline Chambon, 6Medias.

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