France

Deux Moldaves en garde à vue pour des cercueils tagués sur les murs du journal "Le Figaro".

© Joly Victor/ABACA - Une voiture de police. (Image d'illustration)

Plusieurs graffitis à l'encre rouge représentant des cercueils ont été découverts sur la façade du journal Le Figaro et de l'Agence France Presse. Les deux principaux suspects, deux moldaves, ont été placés en garde à vue. La Moldavie accuse la Russie.

Sur la façade du bâtiment abritant le quotidien Le Figaro, six cercueils tagués à l'encre rouge sont visibles sur les murs couleur beige. On peut également y lire "Stop the death now! Mriya, Ukraine". Découverts cette semaine, les graffitis auraient été commis par deux Moldaves actuellement en garde à vue, rapporte le journal Ouest France.

Le ministre des Affaires étrangères accuse la Russie

Incarcérés à Paris, ces derniers sont accusés d'avoir participé à "une entreprise de démoralisation de l'armée en vue de nuire à la défense nationale en temps de paix", selon une source proche du dossier. L'enquête initialement ouverte pour dégradations et association de malfaiteurs a fait réagir jusqu'au ministre moldave des Affaires étrangères. Sur X (ex-Twitter), ce dernier écrit : "Nous condamnons fermement les tactiques hybrides de la Russie en France consistant à impliquer des citoyens de Moldavie dans des actes de vandalisme et d’incitation à la haine."

Ce jeudi 20 juin, des visuels identiques avaient été peints sur la façade de l'Agence France Presse, non loin du Figaro. Une source proche de l'enquête a indiqué que les deux Moldaves auraient déclarés avoir été payés une centaine d'euros pour réaliser ces tags. En ukrainien, "Mriya" signifie "rêve". Faut-il y voir un rapport avec l'inscription "Des mirages pour l'Ukraine", découverte il y a peu dans trois arrondissements parisiens ?

publié le 23 juin à 13h01, Gabriel Gadré, 6Médias

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