Toulouse : un département de l’université Toulouse 3 - Paul Sabatier transformé en planque pour stupéfiants
© Capture d'écran Google Maps - L'université Toulouse 3 - Paul Sabatier
Un département de chimie de l’université toulousaine servirait de cachette pour un trafic de drogues. Les stupéfiants seraient cachés dans les faux plafonds par les dealeurs qui les vendaient ensuite à l’arrêt de métro en face de l’établissement.
L’université Toulouse 3 - Paul Sabatier sert malgré elle au trafic de stupéfiants. Depuis un peu plus d’un mois, les faux plafonds du département de chimie serviraient de cachette aux dealers pour planquer leurs marchandises. Comme l’explique BFM TV, un courriel de la direction du département de chimie a été envoyé aux personnels de l’établissement pour les mettre au courant de cette affaire.
"C’est des bâtiments où il y a beaucoup de monde et où tu vois les dealers", témoigne un étudiant de l’université toulousaine. "C’est un peu dangereux. On ne sent pas à 100% en sécurité", confie une autre étudiante à BFM TV. Le trafic de stupéfiants aurait démarré à la station de métro proche de la fac avant d’arriver dans les salles de cours.
Le président de l’université va porter plainte
"Les dealers se déplacent là où il y a des consommateurs […] La consommation de stupéfiants a évolué au sein de l’université", explique Cédric Delage, secrétaire général de l’Union nationale des syndicats autonome (UNSA) au ministère de l’Intérieur, en reconnaissant qu’il y a un trafic de cocaïne et "pas de que marijuana et de cannabis". Le président de l’université devrait porter plainte dans les prochains jours.
publié le 25 octobre à 15h16, Capucine Trollion, 6Medias
