Paris : la pâte à crêpes des vendeurs à la sauvette stockée dans les égouts ?
© Pexels - Photo d'illustration. La pâte des crêpes vendue à la sauvette sur le Champ-de-Mars serait stockée dans les bouches d'égout.
D'après une information du Parisien, la pâte à crêpes qui servirait aux vendeurs à la sauvette à fabriquer ces petites galettes qu'il est possible d'acheter à proximité de la tour Eiffel serait stockée dans les bouches d'égout. D'autres aliments seraient également concernés.
Des crêpes pas vraiment comme les autres. Si l’on en croit une information diffusée par Le Parisien, c’est dans les bouches d’égout que serait stockée la pâte à crêpe utilisée par les vendeurs à la sauvette pour rassasier les badauds affamés sur le très touristique Champ-de-Mars, au pied de la tour Eiffel, dans le 7ème arrondissement de Paris. D’après un vendeur qui s’est confié dans les colonnes de nos confrères, nombreux sont les marchands qui stockent leur pâte surgelée dans des conditions douteuses. "Pour masquer l’odeur et le goût rance, ils l’aspergent de sucre vanillé", a-t-il souligné.
"Les trappes ERDF ou du chauffage urbain"
Et s’il n’y avait que les crêpes. Viandes et boissons seraient également rangées "dans les bouches d’égout, les trappes ERDF ou du chauffage urbain", raconte une habitante qui a observé et filmé ce qu’elle raconte, avant d’envoyer ces preuves à la mairie de secteur. Par la suite, les aliments sont disposés "sur des braseros de fortune posés sur des caddies ou des vélos-cargos, équipés de bonbonne de gaz", afin d’être chauffés ou réchauffés décrit un témoin effrayé par ce manque de sécurité auprès du média.
Et pour les professionnels de l’hôtellerie-restauration et les élus, cette situation n’a que trop duré. Selon le président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie Île-de-France, Franck Delvaux, l’hygiène est quasi-inexistante dans les pratiques des vendeurs à la sauvette, évoquant notamment une marchandise "frelatée". Il dénonce également la "concurrence déloyale" face à des restaurateurs qui prennent toutes les précautions d’hygiène nécessaires et sont contrôlés régulièrement. Du côté du cabinet de Rachida Dati, édile du 7e arrondissement, on assure que le problème est suivi de près par les autorités qui s’évertuent à détruire nombre de ces marchandises.
publié le 8 octobre à 20h10, Nathan Hallegot, 6Medias