Faits divers

Marseille : deux morts et trois blessés après une fusillade sur le parking du McDonald’s du 16e arrondissement

© Laurent Coust/SOPA Images/SPUS/ABACAPRESS.COM

Ce samedi 11 novembre peu avant 23h, une fusillade a éclaté sur le parking du McDonald’s du 16e arrondissement de Marseille. Un homme a mitraillé une voiture qui stationnait devant le fast-food, le conducteur et la passagère avant sont décédés sur le coup.Une sanglante fusillade a eu lieu ce samedi soir avant 23h sur le parking du McDonald’s du 16e arrondissement de Marseille. Comme le décrit La Provence, ça été un véritable carnage : deux personnes sont décédées et trois autres sont blessées. Un homme dans une voiture a ouvert le feu avec une kalachnikov sur un autre véhicule qui stationnait devant le fast-food

Le conducteur du véhicule visé par ce déluge de tirs est mort sur le coup, comme sa passagère. Ils avaient 22 et 25 ans. Les trois autres passagers à l’arrière ont été blessés par les balles, dont un homme au thorax et dont le pronostic vital est engagé. Une passagère de 19 ans a été "très sérieusement blessée à la main" et un homme de 19 a été blessé "plus légèrement", révèle BFMTV. Ils ont été pris en charge par les secours. "Une vingtaine de douilles de 7.62 ont été retrouvées [sur le lieu de la fusillade, NdlR]", a expliqué le procureur de Marseille, rapporte BFMTV.

Une enquête ouverte pour association de malfaiteurs

Selon des sources policières, les trois hommes étaient connus des services de police pour "des faits de violences, de menaces". Ils ont tous les trois étaient poursuivis et condamnés pour trafic de stupéfiants dans la région toulonnaise. La police judiciaire de Marseille privilégie la piste d’une fusillade liée à une guerre de territoires pour le trafic de drogue. Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour tentatives d’assassinats en bande organisée et association de malfaiteurs.

Ce 12 novembre, Frédérique Camilleri, la préfète de police des Bouches-du-Rhône, a déclaré dans une conférence de presse que 1 850 trafiquants ont été interpellés depuis le début de l’année. "À Marseille, comme dans d’autres villes, nous faisons face à des organisations criminelles puissantes, structurées et qui, comme on le sait tous, utilisent la violence pour maintenir leurs acquis ou développer leur emprise sur les réseaux de trafic", a aussi expliqué Frédérique Camilleri.

publié le 12 novembre à 15h20, Capucine Trollion, 6Medias

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