Faits divers

"J'ai peur de le voir" : des élèves traumatisés par un camarade de classe violent près de Marseille

© Image d'illustration (Pixabay).

A Plan-de-Cuques (Bouches-du-Rhône), les enfants d'une école primaire sont traumatisés par un élève de CE1, rapporte RMC. Une situation qui ne semble pas gérée par l'inspection, malgré les multiples signalements.

Dans une école primaire de Plan-de-Cuques (Bouches-du-Rhône), près de Marseille, un enfant atteint de troubles du comportement semble martyriser ses camarades de classe. Une situation gérable en interne à première vue. Sauf que, selon les informations de RMC, lundi 27 février, 19 signalements ont été faits auprès de l'inspection concernant cet élève, sans que rien ne change.

Alors les parents se mobilisent pour se faire entendre. Car l'élève de CE1, âgé de 7 ans, sèmerait la peur chez les autres enfants comme chez les professeurs. Tous rapportent des violences physiques subies. "J’ai peur de le voir, j’espère qu’il n’est pas là. Il déchire nos travaux, il nous frappe et il nous embête", témoigne Mila, 7 ans, qui fait sa rentrée ce lundi. "Elle réfléchit sans arrêt à comment se protéger de cet enfant, poursuit sa maman. Elle ne peut plus vivre comme ça. Tous les matins elle pleure et moi, je la laisse la boule au ventre."

"C'est grave qu'on soit obligés d'en arriver là"

Et même les professeurs sont victimes. Quatre d'entre eux auraient déjà quitté l'établissement depuis septembre, dénombrent nos confrères de RMC. "Ce qui n’est pas normal, c’est qu’après 19 signalements depuis octobre, qu’on écrit à l'inspecteur de l’Académie, on nous reçoit à peine maintenant, dénonce Jean-Noël, porte-parole des parents en colère. On parle de souffrance d’enfants de 6-7 ans. C’est grave qu’on soit obligé d’en arriver là pour être écoutés”.

Les parents doivent être reçus ce lundi par l’inspection académique. Ils ont déjà prévenu que si les mesures prises ne sont pas à la hauteur, ils organiseront des opérations de blocage de l’école. L'inspection académique a décidé de suspendre la scolarité de l'enfant jusqu'au 6 mars prochain le temps de la mise en place des mesures.

publié le 27 février à 13h50, Orange avec 6Medias

Liens commerciaux