Faits divers

Harcèlement scolaire : un enfant de 7 ans visé par trois plaintes après avoir terrorisé ses camarades

© Pixabay WOKANDAPIX - Illustration.

Depuis plusieurs semaines, le comportement d’un élève de 7 ans, scolarisé à l’école d'Éterville (Calvados), pose problème. L’enfant est accusé de harcèlement après avoir agressé physiquement plusieurs de ses camarades.

Alors que les vacances scolaires viennent tout juste de commencer, les parents des élèves de l’école d’Éterville, dans le Calvados, craignent déjà la rentrée de septembre. La raison ? Un enfant âgé de 7 ans, qui est en classe de CP, est accusé de harcèlement moral et de violences physiques à l’encontre de ses camarades. Un comportement problématique que les parents d’élèves ont pointé du doigt dans un courrier envoyé à l'inspection académique et à la mairie de la commune, le 20 juin dernier. Mais ce n’est pas tout ! Comme le rapporte RMC, ce jeudi 11 juillet, trois plaintes ont été déposées par des parents inquiets. Parmi eux, on retrouve Malaurie, une mère de famille, qui a peur pour la santé et le bien-être de son enfant.

"Tous les soirs, il y avait beaucoup d'énervement et d’agitation", a-t-elle assuré en évoquant l’attitude de son fils, avant de revenir sur les violences que celui-ci a subies. "C'est des insultes, des claques, des prises par la gorge, des croche-pattes. Mardi dernier, il s'est fait étrangler dans la cour de récréation. Mon fils aurait pu mourir à l’école", a regretté Malaurie, inquiète. Une crainte également partagée par une autre mère de famille, Béatrice, dont l’enfant a également été victime de harcèlement. "Ce que j'espère, c'est qu'un juge des enfants décide d'une mesure éducative parce que pour avoir des accès de violence comme ça, c'est qu'il doit voir ou entendre des choses qu'il ne devrait pas", a-t-elle expliqué à RMC.

Les parents demandent l’exclusion de l’élève

Pour remédier à cette situation, les parents ont demandé à l’académie d’exclure l’enfant. "On se dit qu'on va déplacer le problème, mais que nos enfants seront en paix, c'est égoïste de penser comme ça. Mais peut-être qu'il mériterait une structure adaptée", poursuit Béatrice. Une requête qui a été finalement rejetée par l’Académie, préférant accompagner l’élève grâce au Réseau d'aide spécialisé aux enfants en difficultés. Une mesure jugée trop insuffisante pour les parents, qui redoutent de nouveaux incidents.

publié le 11 juillet à 12h06, Tanguy Jaillant, 6Medias

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