Faits divers

Féminicide en Savoie : "un jour, je la buterai", les propos glaçants qu'auraient tenus le principal suspect

C'est un meurtre qui secoue la Savoie. Une policière hors service a été sauvagement assassinée jeudi 31 août alors qu'elle rentrait chez elle. Son ex-mari, principal suspect, a été arrêté après 24 heures de cavale. Aujourd'hui, toutes les interrogations se portent sur une potentielle préméditation de son acte.

Les habitants de La Croix-de-la-Rochette sont encore sous le choc après la mort d'une policière de 42 ans, jeudi 31 août. Le principal suspect, son ex-mari, était activement recherché, des témoins l'ayant reconnu en le voyant quitter les lieux après le drame. Il a été depuis arrêté après 24 heures, vendredi 1er septembre, après avoir été découvert près d'un temple de méditation bouddhiste.

Toutes les interrogations se portent maintenant sur la possible préméditation de son geste. En effet, plusieurs témoins affirment que l'homme était présent en Savoie depuis quelques jours, et dormait dans sa voiture garée non loin d'un camping dans la ville où s'est déroulée le drame. Samedi 2 septembre, Dominique Rizet, consultant police-justice pour BFMTV, a relayé un témoignage glaçant d'un ancien ami du suspect.

"Il a été au bout du truc, il a fait ce qu'il a dit"

Alors qu'ils étaient tous les deux membres à l'époque d'un centre de tirs, l'ex-mari de la victime lui aurait alors confié en 2017 : "Tu verras un jour il y a aura un fait divers et je la buterais". Le témoin a indiqué à BFMTV que c'est cette année-là que le principal suspect de ce féminicide a commencé à glisser vers ces propos violents à la suite de problèmes avec sa femme. L'homme indique alors avoir fait un signalement auprès du commissariat de Nice où le couple résidait à l'époque. Et de conclure : "Il a été au bout du truc, il a fait ce qu'il avait dit".

Aussi, selon le journaliste Dominique Rizet, au moment de leur séparation, la victime, policière, avait demandé à ce qu'on lui retire son arme de service par peur que son ex, qui avait encore les clés de chez eux, entre et l'utilise contre elle.

publié le 2 septembre à 11h08, Kévin Comby, 6Medias

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