Faits divers

Deux associés doivent régler 7 500 euros de facture d'eau.. pour un local qu'ils n'occupent plus

© Pixabay - Les associés doivent payer 7 500 euros pour de l'eau qu'ils n'ont pas consommée.

Le magasin La Geekosphère, à Rouen, doit s'acquitter d'une facture d'eau de 7 500 euros sur une période où elle n'occupait plus le local. La faute à une lettre de résiliation que la métropole n'a jamais reçue, explique Actu.fr.

À Rouen (Seine-Maritime), le magasin La Geekosphère se voit réclamer 7 589 euros de facture d'eau par la métropole, pour un local qu'il n'occupe plus depuis 2020. "L'équivalent de cinquante ans de facture d'eau", s'alarme le patron, Pierre Naban, auprès d'Actu.fr. Voilà quatre ans, donc, que lui et son associé Rémy ont déménagé dans une autre rue de la ville. Le service de l'eau leur réclame le règlement d'une facture qui s'étend sur une période où les deux hommes n'occupaient déjà plus les lieux. "À l’époque où on y était, on payait environ 160 euros par an" pour la consommation d'eau, précisent-ils.

"On ne comprend pas à quoi ça correspond. (...) Et pour nous, c'est une année de salaires", confie Pierre. "On aurait aimé savoir d’où vient ce montant, qu’il y ait des recherches pour voir s’il y avait une fuite ou un problème", abonde Rémy. Mais ces recherches sont censées être réalisées par la personne abonnée, ainsi que les éventuelles réparations, indique la métropole au site. Elle explique également que le titulaire du contrat était toujours La Geekosphère.

Le tribunal donne raison à la métropole

"En 2020, quand on est parti, on avait envoyé un courrier de résiliation. Mais on l’a envoyé en courrier simple et pas en recommandé. La métropole ne l’a jamais retrouvé", déplore Pierre. Le malentendu ne s'arrête pas là, puisque les premiers courriers pour impayés, envoyés à l'ancienne adresse, n'étaient jamais parvenus aux deux associés. Leurs arguments n'ont pas semblé convaincre le tribunal qui, après de premières saisies sur le compte bancaire des intéressés, a donné raison à la métropole. Une situation sans issue, donc, même s'ils ont pu obtenir l'étalement du paiement sur vingt-quatre mois.

publié le 22 mars à 16h05, Emmanuel Davila, 6Medias

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