Ain : un lycéen en garde à vue, il a agressé un camarade avec des ciseaux
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Lundi 25 novembre, un lycéen a reçu plusieurs coups de ciseaux dans un établissement de Bourg-en-Bresse, sans que son pronostic vital ne soit engagé. Comme le révèle Le Parisien, l’agresseur, qui est l’un de ses camarades de classe, a été placé en garde à vue.
Le lycée Edgar Quinet, à Bourg-en-Bresse (Ain), a failli être le théâtre d’un drame. Lundi 25 novembre, peu avant 10 h 00, une dispute a éclaté dans une classe de seconde, impliquant deux élèves. Selon les informations du Parisien, confirmées par le rectorat, l’un des deux adolescents a porté plusieurs coups de ciseaux à son camarade. La victime, âgée de 15 ans, a notamment subi des blessures au niveau du bras et de son visage et a dû être hospitalisée dans la foulée. Heureusement, son pronostic vital n’est pas engagé, a révélé la procureure Karine Malara.
Comme l’ont rapporté nos confrères, l’agresseur a été placé en garde à vue du chef de tentative de meurtre. "L’enquête devra déterminer le mobile des faits ainsi que la personnalité de l’auteur de l’agression", a indiqué Karine Malara, précisant que l’assaillant était un jeune homme âgé de 16 ans vivant en foyer. Depuis cette agression, l’établissement a mis en place un accompagnement spécifique destiné aux élèves de la classe concernée. En parallèle, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabrice Pannekoucke (LR), et le recteur de l’académie, devraient se rendre sur place dans la journée.
Cet autre drame évité dans un lycée
Il y a quelques semaines, une autre catastrophe a été évitée de peu dans un établissement en France. Le 17 septembre dernier, un adolescent de 16 ans s’était défenestré du premier étage du lycée Les Palmiers, à Nice (Alpes-Maritimes), où il est scolarisé en deuxième année de CAP. Comme l’avait expliqué une source au Figaro Nice, l'élève avait été convoqué par le directeur du lycée pour évoquer "une histoire d’emploi du temps" avant de se jeter par la fenêtre. "Cet enfant n’est pas turbulent ni connu pour quoi que ce soit dans le lycée. Il n’est pas non plus victime de harcèlement", avait ajouté la source. Là encore, le pronostic vital de l’adolescent n’a pas été engagé.
publié le 25 novembre à 15h20, Tanguy Jaillant, 6Medias
