Agacé par ses voisins qui l’empêchent de dormir… il leur jette une grenade dans leur jardin
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Un homme a été condamné à quatorze mois de prison dont sept avec sursis probatoire durant deux ans par le tribunal d’Onnaing pour avoir jeté une grenade à plâtre dans le jardin de ses voisins qui l’empêchaient de faire une sieste, rapporte La Voix du Nord.
Une réunion familiale gâchée. Samedi 16 septembre, un homme de 32 ans a lancé une grenade à plâtre dans le jardin de ses voisins à Onnaing car il les trouvait trop bruyants, rapporte La Voix du Nord vendredi 22 septembre. Toute la famille était réunie pour célébrer l’annonce d’un mariage, ce qui n’a pas plu à ce trentenaire, un ancien militaire. Aucune personne n’a été blessée physiquement mais toute la famille présente a eu très peur.
Une belle frayeur pour les victimes
"Je travaille de nuit, je voulais faire ma sieste. Il était 16 heures, les voisins faisaient beaucoup de bruit. Je voulais leur montrer que, moi aussi, je pouvais faire du bruit et que j’avais le droit de faire ma sieste", a expliqué l’homme lors de son passage au tribunal. Les larmes aux yeux, il a ensuite demandé pardon à ses voisins qui étaient présents lors de l’audience, ajoutant que sur le coup de l’énervement, il n’avait pas réfléchi à son acte. "Je ne me suis rendu compte de la gravité de mon geste qu’après avoir lancé cette grenade que je gardais en souvenir de mon passage à l’armée", a-t-il conclu.
"Il y avait des enfants, c’était une fête familiale. On annonçait qu’on allait se marier avec mon compagnon. On a vu le voisin jeter la grenade. Il est dangereux, il boit, il nous observe. Ce geste, c’est celui de trop. Nous sommes tous traumatisés et encore plus les enfants. Je n’arrive pas à rester seule chez moi, il faut qu’il s’en aille", a de son côté témoigné une des victimes. L’homme a été condamné à quatorze mois de prison dont sept avec sursis probatoire de deux ans. Il va aussi devoir déménager, verser 500 euros à chaque victime et suivre des soins psychologiques.
publié le 22 septembre à 12h57, Romain Strozza, 6Medias
