France

Notre-Dame : furieux, Emmanuel Macron désinvite Ursula Von Der Leyen !

© Marin Ludovic/Pool/ABACA et DPA/ABACA - Cette victoire européenne donnerait de l'air à un Emmanuel Macron affaibli

Très en colère à la suite de la signature de l’accord Mercosur, Emmanuel Macron a décidé de ne pas convier Ursula von der Leyen à la réouverture de Notre-Dame de Paris ce samedi 7 décembre, selon une information de L’Opinion.

Les hostilités sont lancées. Emmanuel Macron n’a pas fait dans la demi-mesure en désinvitant la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen de la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris. Même si, officiellement, la Commission indique que "la présidente a renoncé d’elle-même", une information de L’Opinion affirme que le président de la République aurait très mal pris la conclusion des négociations en vue de l’accord de libre-échange entre l’Europe et des pays d’Amérique latine, ce vendredi 6 décembre. Pour l'Élysée d’ailleurs, "la Commission a achevé son travail de négociation avec le Mercosur, c’est sa responsabilité mais l’accord n’est ni signé ni ratifié. Cet accord, dont le résultat final n’a pas été présenté aux États, reste inacceptable en l’état".

Macron, indéfectible opposant du Mercosur

Très largement rejeté par les députés (484 contre), cet accord est quasi à l’unanimité une mauvaise idée pour la politique française et pour l’Élysée aussi qui se veut défenseur de l’agriculture française : "La France continuera, avec ses partenaires, de défendre sans relâche son agriculture et sa souveraineté alimentaire. Ces exigences s’expriment déjà largement en Europe." Toujours selon l’entourage du chef de l’État, la présidente de la Commission aurait profité de l’instabilité actuelle dans le pays pour accélérer les procédures en vue d’une éventuelle signature de l’accord, soulignant ainsi la perte d’influence de l’Hexagone au sein du Vieux continent. Mais, heureusement la France peut compter sur plusieurs alliés de taille. La Pologne, les Pays-Bas, l’Autriche et la Belgique avaient déjà notifié leur refus concernant cet accord. Dernièrement, l’Italie a fait de même.

La signature de l'accord par Ursula von der Leyen n’est que la première étape du processus. Elle est synonyme de fin des négociations. C’est au tour de chaque État, maintenant, de vérifier l’état du Mercosur avant de décider ou pas de le ratifier. En tout cas à l’Élysée, on n’en démord pas : "Ce n’est pas la fin de l’histoire."

publié le 6 décembre à 19h25, Sébastien Salpietro, 6Medias

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