"Mon père dit : 'Qu'on me laisse crever en paix'", assure Anouchka Delon
© Hahn Lionel/ABACA - Anouchka Delon avec Alain Delon à Cannes en mai 2019.
Invitée de France Inter ce mercredi 28 février, la fille d'Alain Delon a accordé une interview exclusive à Léa Salamé, où elle livre de nouvelles confessions sur l'état de santé de son père et répond aux accusations de ses frères.
Nouveau chapitre dans la saga du clan Delon. Depuis plus de trois mois désormais, les enfants du comédien vedette sont en guerre et ne cessent de se répondre et de s'accuser par médias interposés. Après l'entretien accordé par Anouchka au magazine Elle, son demi-frère Anthony avait livré une réponse cinglante sur Instagram, répondant point par point à ses accusations. Ce mercredi 28 février, la fille de la star du cinéma français contre-attaque de nouveau, cette fois-ci au micro de France Inter, au cours d'une interview longue de vingt-six minutes face à Léa Salamé.
Elle déplore une nouvelle fois le déballage médiatique autour de sa famille : "C'est pire que les Hallyday, car ils ont eu la décence de se déchirer après. Ils ont eu le respect un peu plus poussé", lâche-t-elle. Celle qui a eu 33 ans en novembre dernier, et qui dit aujourd'hui "vivre un enfer depuis septembre", ne comprend pas pourquoi ses frères veulent parler à la place d'Alain Delon. "Mon père est un homme qui décide de parler quand il a quelque chose à dire", glisse-t-elle. Sauf qu'aujourd'hui, "il ne veut pas parler […] il a envie, comme il le dit si bien, 'qu'on me laisse crever en paix'", poursuit Anouchka.
"J'ai peur qu'il m'arrive quelque chose"
Elle ajoute : "C'est tout sauf le laisser crever en paix, ce qui se passe." Réagissant également aux armes à feu retrouvées dans la propriété de Douchy (Loiret), la fille du comédien confirme que cela "a toujours fait partie de la famille, c'est un mode de vie pour on père, ça le regarde, c'est sa passion". Elle se dit en revanche "rassurée" que ces armes aient disparu de la propriété familiale, elle qui dort à côté d'un garde du corps lorsqu'elle rend visite à son père : "J'ai peur qu'il m'arrive quelque chose après tout ce déballage. J'ai reçu des menaces de mort", assure-t-elle.
Face à Léa Salamé, Anouchka Delon est aussi revenue sur sa prétendue volonté de faire venir son père en Suisse pour y mourir, afin d’échapper à l'imposition sur le futur héritage. Selon elle, son père a toujours été soigné en Suisse : "Ça n'a jamais été mon intention de faire venir mon père en Suisse pour qu'il 'canne' là-bas (comme aurait dit Anthony Delon), ça a toujours été pour le faire soigner", martèle-t-elle. Mais Alain Delon n'a plus envie de se faire soigner, "il ne se soigne plus", glisse-t-elle, tout en regrettant l'indécence de parler d'argent sans cesse en public. "Des choses qui devraient rester en famille et ne pas être déballées aux yeux du monde", qui sont aujourd'hui sur le devant de la scène. "Il y a beaucoup d'ego chez nous", a enfin déploré Anouchka Delon sur France Inter.
publié le 28 février à 11h20, Xavier Martinage, 6Medias