La question du jour :

Électricité : l'État a-t-il raison de mettre bientôt fin au bouclier tarifaire ?

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Électricité : l'État a-t-il raison de mettre bientôt fin au bouclier tarifaire ?

Sur le plateau du Grand Jury, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a indiqué, dimanche 3 décembre, que le bouclier tarifaire sur l'électricité prendrait fin "courant 2024", arguant que "les prix sont en train de baisser". Et vous, pensez-vous que cela est une bonne chose ?

Invité du Grand Jury de RTL-Le Figaro-M6, dimanche 3 décembre, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a indiqué la fin prochaine du bouclier tarifaire sur les prix de l’électricité "courant 2024". La ministre, qui revient tout juste de la COP28 qui s'est tenue à Dubaï, a ainsi indiqué : "Le bouclier tarifaire sera levé courant 2024, les prix sont en train de baisser. Ils ont été divisés par trois par rapport à 2022." Et de préciser : "Nous reprenons le contrôle sur le prix de l'électricité avec des augmentations qui ont vocation à suivre les évolutions de nos coûts de production de l'électricité, celui du nucléaire et de l'ensemble de notre réseau."

Pas d'envolée des prix prévue

Mis en place dans le cadre de la loi de finance 2022, le bouclier tarifaire sur les prix de l'électricité avait été instauré par le gouvernement afin de protéger les Français face à l'augmentation des prix de l'énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine. Si à première vue, la fin de cette mesure peut inquiéter une grande partie des ménages qui ont vu leur pouvoir d'achat diminuer ces derniers mois, la ministre l'assure, "les augmentations à venir n'ont pas vocation à être à deux chiffres". "Aujourd'hui, demain, il n'y aura plus des envolées des prix telles qu'on les a connues en 2022 grâce à notre action au niveau européen et grâce à notre action au niveau français".

Alors que la prochaine augmentation des tarifs de l'électricité doit intervenir au mois de février prochain, Agnès Pannier-Runacher a confié que l'objectif du gouvernement était de ne pas franchir les 10% d'augmentation. Une position partagée par Luc Rémont, PDG d'EDF, qui a indiqué que la barre des 10% d'augmentation ne serait pas franchie, rapporte Le Figaro. Malgré tout, en deux ans, les prix de l'électricité ont flambé, avec près de 45% de hausse.

publié le 4 décembre à 07h00, Kévin Comby, 6Medias

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