La question du jour :

Lutte contre le harcèlement scolaire : selon vous, les nouvelles mesures sont-elles suffisantes ?

Oui
Non
Ne se prononce pas

Lutte contre le harcèlement scolaire : selon vous, les nouvelles mesures sont-elles suffisantes ?

Alors qu’un élève sur 10 s’estime victime de harcèlement, le gouvernement a dévoilé depuis la rentrée une série de mesures pour lutter contre ce phénomène massif. Brigades dédiées, formations pour les parents... Mais ces nouvelles mesures sont-elles suffisantes ?

Le gouvernement vient de faire un nouveau pas dans son plan de lutte contre le harcèlement scolaire : grille d'auto-évaluation bien-être à l’école pour tous les élèves du CE2 à la 3ᵉ, numéro unique de signalement, brigades dédiées dans les rectorats, liste Radio France. Lundi 6 novembre, le ministre de l’Éducation Gabriel Attal a aussi annoncé la création d’une plateforme de formation au harcèlement à destination des parents. Plusieurs vidéos seront accessibles en ligne début 2024 pour apprendre à détecter des situations de harcèlement : enfants harcelés, enfants harceleurs, mais aussi gestion des réseaux sociaux.

Le cyberharcèlement est le premier volet du plan ministériel dévoilé le 27 septembre dernier par la Première ministre Elisabeth Borne, en concertation avec six ministères, Education nationale en première ligne. Afin de lutter contre le harcèlement scolaire, le gouvernement souhaite aussi interdire l'utilisation des réseaux sociaux (pendant 6 mois à 1 an) pour des jeunes reconnus coupables, la confiscation du portable ou le couvre-feu numérique pour les cas les plus graves.

Des mesures immédiates pour protéger les élèves harcelés

En août dernier, deux nouvelles mesures avaient déjà été prises par décret pour mieux protéger les élèves harcelés. La première, faire changer d’établissement scolaire les élèves harceleurs et non plus leurs victimes ; la seconde, permettre des sanctions contre les collégiens et lycéens coupables de cyberharcèlement, y compris vis-à-vis d’élèves d'un autre établissement que le leur. Jusqu’à présent, il n’était pas possible de faire changer d'école un élève du premier degré (écoles maternelles et élémentaires) sans l’accord de ses parents.

publié le 8 novembre à 07h00, Delphine Schiltz, 6Medias

Liens commerciaux