Retraites : le retrait de la réforme ou rien, l’opposition ferme face à Elisabeth Borne à Matignon
© Capture vidéo BFMTV
Elisabeth Borne a reçu, mardi, plusieurs leaders de l’opposition pour évoquer la réforme des retraites à Matignon. Pour Marine Tondelier, patronne d’EELV, “il n’y aura pas de paix sans retrait”, relaie BFMTV.
Les rencontres à Matignon se poursuivent pour les élus d’opposition reçus par Elisabeth Borne. Marine Tondelier d’Europe Ecologie-Les Verts et Olivier Faure du Parti Socialiste ont tous deux échangé avec la Première ministre aujourd’hui pour parler de la réforme des retraites.
Mais ces premiers entretiens n’ont pas permis de beaucoup avancer selon les premiers retours recueillis par BFMTV. La leader écologiste a déclaré en sortant de Matignon : "Il n’y aura pas de paix sans retrait (...) Tant qu'il n'y aura pas de retrait sur cette mesure des 64 ans, on ne passera pas à autre chose."
Du “virilisme présidentiel” et une Première ministre “démunie”
Un discours présent aussi chez le premier secrétaire du PS selon qui Élisabeth Borne est en train de “laisser cette situation s'envenimer, laisser même peut-être la violence remplacer ce qui a été jusqu'ici des manifestations pacifiques, c'est prendre un risque considérable.”
Olivier Faure a même ajouté sur BFMTV que, selon lui, plus rien ne se jouait à Matignon. Il décrit une cheffe de gouvernement « démunie », “car elle ne sait pas ce qu’elle peut faire.”
Pour le leader socialiste, tout est entre les mains d’Emmanuel Macron qui doit procéder à une dissolution de l’Assemblée, ou à un référendum. Il ajoute que l’attitude du chef de l’Etat est avant tout guidée par l’égo : “C’est du virilisme présidentiel ! S’il était amené à retirer (le texte), il y aurait perte de son image. Ce n’est plus une question de retraites mais une question d’orgueil."
Elisabeth Borne doit poursuivre les échanges. Elle reçoit le 5 avril l’intersyndicale qui, elle aussi, réclame le retrait pur et simple du texte.
publié le 4 avril à 22h11, Orange avec 6Medias
