Loi immigration : Clément Beaune, l’ancien ministre des Transports, se défend de toute "trahison"
Sur franceinfo, vendredi 1er mars, Clément Beaune, l’ancien ministre des Transports a réfuté les accusations de "trahison" dont il a pu être l’objet après s’être opposé à la loi sur l’immigration en décembre dernier.
Deux mois après le vote de la loi immigration et un mois après son départ du Gouvernement, Clément Beaune met les points sur les i. Invité de franceinfo vendredi 1er mars, l’ancien ministre du Logement se défend des accusations de "trahison", dont il a fait l’objet après s’être opposé à la loi immigration, votée en décembre dernier. "Je n'aime pas ce mot et je le récuse totalement. J'ai exprimé des choses", explique Clément Beaune, qui poursuit : "On m'a ensuite prêté des intentions, des propos de menaces, de chantage. Ce n'est pas mon registre et ça n'est pas ce que j'ai fait".
Critiqué par la gauche, mais aussi par son propre camp de la majorité, Clément Beaune s’est aussi défendu de manquer de loyauté. "J'ai exprimé des critiques ou des doutes dans les débats que nous avons eus au sein de la majorité [sur la loi immigration, ndlr]", constate-t-il. Il confie aussi qu’il n’a pas été "le seul" et révèle que "beaucoup des dispositions dont on a discuté ont été censurées par le Conseil constitutionnel".
Clément Beaune explique pourquoi il a quitté le Gouvernement
Si Clément Beaune n’admet pas qu’il a quitté le Gouvernement après son opposition à la loi immigration, il admet qu’il l’a fait "pour des raisons politiques", car "la qualité de mon travail a été, je crois, reconnue par tous". Afin de désamorcer d’autres rumeurs, il affirme qu'il "n'y a ni cassure, ni rupture, ni avec le projet initial, ni avec le président de la République". Clément Beaune se dit "fidèle au Président".
publié le 1 mars à 16h46, Capucine Trollion, 6Medias
