Ensemble pour la République, RN, LFI... Voici les 11 groupes qui composent la nouvelle Assemblée nationale

© Vernier Jean-Bernard/JBV News/ABACA - L'Assemblée nationale, le 18 juillet 2024.

Avec 11 formations différentes, il n'y avait jamais eu autant de groupes politiques au sein de l'Assemblée nationale dans l'histoire de la République française, signe d'un Palais Bourbon plus divisé que jamais, rapporte La Chaîne parlementaire, vendredi 19 juillet.

La nouvelle composition de l'Assemblée nationale est désormais officielle. Près de deux semaines après les résultats du second tour des élections législatives anticipées, à la suite de la dissolution surprise de la chambre basse du Parlement annoncée par Emmanuel Macron, le Palais Bourbon est maintenant constitué de 11 groupes politiques, soit un record dans l'histoire de la République française, rapporte La Chaîne parlementaire, vendredi 19 juillet.

L'Assemblée sera à nouveau présidée par Yaël Braun-Pivet, l'élue macroniste ayant gagné de justesse jeudi l'élection au perchoir, recueillant 220 voix contre 207 pour le communiste André Chassaigne, soutenu par le Nouveau Front populaire. Au début de la XVIIe législature, 11 groupes vont ainsi siéger au sein de l'hémicycle, dont le Rassemblement national, qui compte 126 députés. Ensemble pour la République, le principal groupe du camp présidentiel, arrive en deuxième position avec 99 élus. Les 72 députés de La France insoumise forment le troisième groupe politique du Palais Bourbon, juste devant les Socialistes et apparentés (66). La Droite républicaine, les LR présidés par Laurent Wauquiez, complètent le top 5 avec 47 élus.

8 députés "non-inscrits"

Suivent ensuite le groupe Écologiste et social (38 députés), Les Démocrates (36), Horizons et Indépendants (31), Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (21), la Gauche démocrate et républicaine (17) et le groupe À Droite d'Éric Ciotti (16). À noter que 8 députés parmi les 577 de l'Assemblée n'appartiennent à aucun groupe et sont ainsi classés "non-inscrits". Dans une semaine marquée par la démission du gouvernement de Gabriel Attal, les tractations menées entre toutes ces formations politiques devraient se poursuivre dans les prochaines semaines, puisqu'il n'existe pas de majorité absolue au sein de l'hémicycle, qui apparaît plus divisé que jamais.

publié le 19 juillet à 17h20, Cédric Alexis, 6Medias

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