Politique

Emmanuel Macron renouvelle son appel à "bâtir une coalition républicaine"

© Abd Rabbo Ammar/ABACA - Emmanuel Macron lors du 14-Juillet 2024.

En pleine période d'incertitude, Emmanuel Macron a de nouveau exprimé auprès des cadres de sa majorité ce lundi 15 juillet, son souhait de construire une coalition entre les forces républicaines. Le président compte sur ses soutiens pour épouser sa ligne, rapporte Le Parisien.

Alors que les négociations entre les membres du Nouveau Front populaire patinent, Emmanuel Macron a réitéré, dans un déjeuner à l'Élysée avec les cadres de sa majorité ce lundi 15 juillet, sa volonté de former une grande coalition avec les forces républicaines. D'après les informations du Parisien, le président de la République a consulté à la mi-journée Gabriel Attal, Premier ministre, Stéphane Séjourné, chef du parti Renaissance - devenu Ensemble pour la République à l'Assemblée -, Marc Fesneau, qui représentait François Bayrou du MoDem, Hervé Marseille, chef de l'UDI, Laurent Hénart du parti Radical.

"Ce n’est pas un sujet d’ego ou de postes"

L'idée de "bâtir une coalition républicaine de solutions et d’action" a de nouveau été évoquée, a assuré l'entourage du président au quotidien, confirmant qu'Emmanuel Macron campe sur ses positions exposées dans sa lettre aux Français la semaine dernière, refusant les requêtes de l'alliance de gauche, qui le presse de reconnaître sa victoire dans les urnes. À l'approche de l'élection décisive du nouveau président de l'Assemblée nationale, jeudi 18 juillet, le chef de l'État a tenu à rappeler à ses soutiens qu'"il ne faut jamais lâcher l’intérêt général. Ce n’est pas un sujet d’ego ou de postes", cite encore Le Parisien.

La gauche à l'arrêt, Emmanuel Macron passe la seconde

Une preuve qu'Emmanuel Macron compte bien sur cette première étape pour construire une nouvelle majorité qui lui est favorable, loin de toute concession à la gauche. Comme le souligne l'Humanité, le retour de certains de ses ministres dans l'hémicycle, et leur participation au vote de jeudi en tant qu'élus, pourrait faire pencher la balance en sa faveur.

De leur côté, les représentants du Nouveau Front populaire semblent dans l'impasse. À l'approche de l'échéance du 18 juillet, les forces de gauche peinent à s'entendre sur le choix du candidat à proposer pour Matignon. Après le refus du Parti socialiste de valider le nom d'Huguette Bello, présidente de La Réunion, La France insoumise a fait savoir sur X ce lundi, par le biais de son coordinateur Manuel Bompard, son retrait provisoire des discussions tant qu'une proposition unique ne serait pas faite.

publié le 15 juillet à 22h00, Joanna Wadel, 6Medias

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