Législatives 2024 : Raphaël Glucksmann victime de harcèlement de "l’extrême droite juive"
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Raphaël Glucksmann assure recevoir "des dizaines d’appels et de SMS par heure" de "l’extrême droite juive" depuis son alliance avec LFI dans le Nouveau Front populaire.
L’alliance du PS-Place Publique, portée par Raphaël Glucksmann, avec LFI dans le Nouveau Front populaire, n’est pas du goût de tous les électeurs. Vendredi 21 juin, l’eurodéputé a fait part, sur France 5, du harcèlement qu’il vivait depuis l’union de la gauche.
"Sur les boucles Telegram de l’extrême droite juive, il y a mon numéro de téléphone qui circule et depuis ce matin, je reçois des dizaines d’appels et de SMS par heure sur le thème 'soyez maudit'", confie-t-il, en référence à une invective qu’il avait reçue jeudi à Marseille par une femme : "En tant que juif, vous devriez avoir honte (…). Soyez maudit." Une confrontation qui n’a pas plu à Raphaël Glucksmann, qui explique à nos confrères qu’il souhaite que sa parole ne soit plus réduite "au fait d’avoir un nom juif" et affirme être "profondément outré par cette réduction permanente dans un sens ou dans l’autre".
LFI accusé d’antisémitisme
Il faut dire que cette association avec LFI a surpris, certains de ses membres étant accusés d’antisémitisme. Raphaël Glucksmann a d’ailleurs reconnu que certains membres du parti avaient tenu des propos antisémites "insupportables" à son égard. Mais l’eurodéputé souhaite se focaliser sur autre chose et non sur les quelques candidats insoumis "profondément révoltants et que je ne soutiens pas et que nous ne soutiendrons pas". De plus, il a assuré qu’en cas de victoire de la gauche, Jean-Luc Mélenchon ne serait pas nommé Premier ministre à cause de ses propos qualifiés d’antisémites.
publié le 22 juin à 09h26, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias