"La naissance divine du nouveau Premier ministre" : Marion Maréchal fustige l'arrivée de Gabriel Attal à Matignon
© Lafargue Raphael/ABACA
Invitée sur le plateau de Bonjour ! La Matinale TF1, Marion Maréchal est revenue sur la nomination à Matignon de Gabriel Attal, le plus jeune Premier ministre de la Ve République. Pour cette dernière, l'âge n'est ainsi pas "le sujet central".
Du réchauffé. Invitée sur le plateau de Bonjour ! La Matinale TF1, Marion Maréchal n'y est pas allée de main morte quant à la nomination de Gabriel Attal à Matignon. "Il est peut-être jeune, mais il n'est pas neuf", a d'abord lancé l'ancienne députée du Vaucluse, avant de poursuivre et d'indiquer : "Je ne suis pas sûre que l'âge soit le sujet central."
Nommé rue de Varenne à l'âge de 34 ans, Gabriel Attal est désormais le plus jeune Premier ministre de la Ve République devant Laurent Fabius nommé le 17 juillet 1984 à l'âge de 37 ans. Un non sujet pour la vice-présidente de Reconquête qui a estimé auprès d'Adrien Gindre que "l'âge n'est pas un critère". "Il y a eu le 25 décembre Jésus Christ et la naissance du Christ, et puis on a eu le 8 janvier avec la naissance divine du nouveau Premier ministre", a-t-elle ainsi taclé, revenant sur l’effervescence des dernières 48 heures, et la nomination de Gabriel Attal qui serait en réalité un "faux véritable changement" dans la continuité d'Élisabeth Borne.
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Revenant sur les prises de positon de l'éphémère ministre de l'Éducation nationale, Marion Maréchal a tenu à rappeler que Gabriel Attal est un homme "qui explique qu'il n'y a pas de lien entre l'immigration et le terrorisme islamiste. C'est un homme qui en 2018, se prononçait pour la baisse du nucléaire et la fermeture des centrales" ou bien qui est "pour la législation des mères porteuses".
Alors que les élections européennes de juin prochain arrivent à grands pas, la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre n'aurait-elle eu d'autres raisons que de "challenger" Jordan Bardella, la tête de liste du Rassemblement national actuellement en tête dans les sondages ? "Je ne sais pas quel est le soubassement tactique d'Emmanuel Macron derrière cette nomination. J'ai le sentiment qu'il s'agit davantage de tailler des croupières ou de mettre du sable dans les chaussures d'Édouard Philippe, de Gérald Darmanin ou tous ceux qui pourraient prétendre à sa succession", estime la petite-fille de l'ancien président du Front national. Et de conclure : "Au-delà de ces sujets politiciens, ce qui m'intéresse, c'est qu'elle va être la vision et les réformes portées par ce Premier ministre."
publié le 11 janvier à 12h08, Kévin Comby, 6Medias