Gabriel Attal écrit aux députés Ensemble et défend la nomination d'un Premier ministre hors camp présidentiel
© Lafargue Raphael/ABACA - Gabriel Attal a rencontré le chef de l'Etat ce jeudi à l'Elysée pour discuter de la nomination du futur Premier ministre et échanger sur la continuité des chantiers du camp présidentiel
Le Premier ministre démissionnaire et chef de la majorité présidentielle à l'Assemblée a rencontré Emmanuel Macron ce vendredi dans le cadre des pourparlers pour la nomination du futur Premier ministre. Dans une lettre adressée aux députés Ensemble, il détaille son entretien avec le chef de l'État.
Après avoir reçu le Nouveau Front Populaire dans la matinée, le chef de l'État a accueilli les représentants du bloc central ce midi à l'Élysée. Une réunion qui s'est tenue à l'heure du déjeuner et lors de laquelle le Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, accompagné d'Édouard Philippe et François Bayrou, a échangé sur la nomination du futur gouvernement. À la suite de cet entretien, Gabriel Attal a envoyé une lettre aux députés Ensemble pour leur détailler ce qui s'est dit au palais présidentiel, rapporte BFMTV.
L'actuel locataire de Matignon a notamment souhaité que son successeur n'appartienne pas au camp présidentiel. Il explique avoir "défendu la nomination d’un nouveau Premier ministre ne venant pas des partis du bloc central". Et a ajouté vouloir "un gouvernement représentant un large spectre de sensibilités de la gauche à la droite républicaine, qui permettrait probablement d’avancer dans l’intérêt des Français."
Un "pacte d'action" et des chantiers prioritaires
Dans la suite de sa lettre, Gabriel Attal partage à ses collaborateurs sa volonté de mettre en application un "pacte d'action pour les Français". Une "base programmatique de valeurs et de projets", selon les dires du trentenaire, constituée en opposition au "pacte législatif" prôné par la droite républicaine.
Pour avancer dans la continuité du mandat présidentiel, le Premier ministre démissionnaire a évoqué avec Emmanuel Macron quatre axes de chantiers prioritaires portés sur la santé et le social. Ainsi, "la protection de l’enfance", la "lutte contre les violences sexistes et sexuelles", le sujet du "grand âge" et les "libertés nouvelles accordées aux collectivités locales" seront la priorité du bloc central lors des discussions à l'Assemblée.
publié le 23 août à 18h20, Allan Doisneau, 6Medias