Politique

Jordan Bardella reconnaît "un échec personnel" aux législatives, mais "une victoire pour le Rassemblement national"

© Paoloni Jeremy/ABACA - Marine Le Pen et Jordan Bardella, le 14 septembre 2024.

Devant les cadres du parti, dimanche 15 septembre, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, est revenu sur l'échec des législatives anticipées, où sa formation est arrivée deuxième. Un souvenir que lui et Marine Le Pen entendent bien dépasser au plus vite, rapporte 20 Minutes.

En pleine attente du gouvernement Barnier, le Rassemblement national fait sa rentrée. Dans une réunion des cadres du parti, dimanche 15 septembre, Jordan Bardella et Marine Le Pen se sont exprimés devant leurs troupes pour tenter de les remobiliser après leur échec aux législatives anticipées, rapporte notamment 20 Minutes. Un "échec personnel", a admis Jordan Bardella, qui n'aura pas franchi le perron de Matignon, soulignant toutefois que le score du RN et le passage de 86 à 126 députés, était "une victoire" pour la formation d'extrême droite.

Une nouvelle dissolution en ligne de mire

Un premier bilan interne depuis l'échec du Rassemblement national au second tour des législatives, le 7 juillet dernier. Outre ce constat, qui fait office de concession, le président du RN et sa cheffe de file ont réaffirmé la ligne d'horizon du parti : une nouvelle dissolution dans un an, dont ils espèrent cette fois sortir gagnants sur tous les fronts. Marine Le Pen souhaite déjà une mandature "la plus courte possible". Le parti, qui a pu poser ses conditions pour la nomination du Premier ministre, s'apprête par ailleurs proposer l'abrogation de la réforme des retraites.

"Votre rôle est d'être incontournables" et "d'arracher partout des victoires", a appuyé Jordan Bardella dimanche. Invité de RTL ce lundi 16 septembre, le président du parti a une nouvelle fois chargé le futur exécutif, prévenant : "Si Michel Barnier est le continuateur d’une politique qui a été conduite par Emmanuel Macron depuis huit ans, alors ce gouvernement tombera". Emmanuel Macron a déjà fait savoir qu'il ne comptait pas, pour l'heure, dissoudre une nouvelle fois la chambre basse du parlement.

publié le 16 septembre à 09h58, Joanna Wadel, 6Medias

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