Hausse du Smic : Sandrine Rousseau répond à Gérald Darmanin
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Dans les colonnes du JDD, samedi 20 juillet, le ministre de l’Intérieur s’est dit favorable à une revalorisation du Smic. Invitée sur BFMTV, lundi 22 juillet, Sandrine Rousseau a déploré la récupération de la part du camp présidentiel, mais affirme qu'elle votera pour quoi qu'il arrive.
"Je pense que l’augmentation du Smic défendue par la gauche n’est pas un mauvais débat et que nous aurions tort de l’écarter d’un revers de la main". Des mots signés Gérald Darmanin dans un article du JDD paru samedi 20 juillet. Bien que démissionnaire, le ministre de l’Intérieur a tendu la main au Nouveau Front Populaire sur son idée de revalorisation du Smic, notamment portée par la France insoumise.
Pour Gérald Darmanin, cette hausse "serait un coup de pouce important pour ceux qui travaillent et qui le méritent", mais "sans tuer nos entreprises". Une idée pour laquelle il se dit prêt à échanger avec les socialistes, qu’il appelle toutefois à se "détacher" de LFI. Lundi 22 juillet, sur le plateau de BFMTV, Sandrine Rousseau a jugé qu’il était "trop facile" de s’en préoccuper maintenant. "Ça m’insupporte. Ils avaient tout loisir de protéger les plus vulnérables. Ils ont tapé dessus non-stop", a-t-elle martelé, évoquant les réformes sur le chômage et les retraites.
"Ce n’est pas à eux de récupérer ça"
La députée écologiste, réélue dès le premier tour des législatives dans la 9e circonscription de Paris, se dit néanmoins prête à voter pour une revalorisation du Smic, même si la proposition venait d’un pacte législatif entre le camp présidentiel et la droite. "Si c’est proposé à l’Assemblée nationale je voterai la hausse du Smic", a-t-elle souligné.
"Mais ce n’est pas à eux de récupérer ça alors qu’ils ont fait exactement l’inverse pendant deux ans au mépris des mouvements sociaux qu’il y avait dans la rue, des syndicats et des plus pauvres. Ça suffit", a-t-elle tenu à préciser.
publié le 22 juillet à 11h05, Théo Rampazzo, 6Medias
