Dyslexique, Stéphane Séjourné se confie sur son handicap : “Cela n’a aucune implication sur mon travail“`
Nommé ministre de l’Europe et des Affaires étrangères lors du dernier remaniement ministériel, Stéphane Séjourné est revenu dans une interview donnée au Parisien samedi 20 janvier sur son entrée en gouvernement. Il en a profité pour rassurer sur sa dyslexie.
De Kiev à New York en passant par le Quai d’Orsay : l’emploi du temps de Stéphane Séjourné est surchargé depuis son arrivée au gouvernement. Nommé ministre de l’Europe et des Affaires étrangères le 11 janvier dernier lors du remaniement ministériel opéré par le Premier ministre Gabriel Attal, il s’est confié samedi 20 janvier au Parisien sur son arrivée dans cette nouvelle fonction. S’il a évoqué certains dossiers importants comme l’Ukraine, Gaza et la Mer Rouge, le Secrétaire général de Renaissance a également abordé sa dyslexie, un handicap auquel il fait face depuis l'enfance et qui lui vaut encore aujourd'hui quelques moqueries.
L'occasion pour lui de revenir sur ce trouble de la lecture et de l’écriture qui apparaît chez certains enfants : “Très jeune, j’ai été diagnostiqué avec une très forte dyslexie. Au quotidien, cela n’a aucune implication sur mon travail, mon efficacité, mes échanges dans les négociations internationales. Ce handicap n’a pas d’implication.“ Le ministre en a profité pour adresser un message à ceux qui souffrent du même handicap que lui : “Cela peut paraître insurmontable mais, regardez, tout est possible. Ne désespérez pas !“
“Ma responsabilité n’est pas héritée“
D’ordinaire pudique sur sa vie privée, Stéphane Séjourné est par ailleurs revenu sur la rupture de son pacs avec Gabriel Attal, confirmée le jour de sa nomination. Une sortie qu'il a estimée nécessaire pour éviter les “ambiguïtés avec le Premier ministre“, mais également pour justifier sa nomination qu’il dit “méritée“. “J’anticipais qu’un certain nombre d’opposants pouvaient aller sur ce terrain. Ma responsabilité ici, dans ce ministère, n’est pas héritée. Elle est construite. Elle puise sa légitimité dans mon parcours, mon travail auprès du chef de l’État et ma connaissance des dossiers européens“, a-t-il confié au quotidien.
publié le 21 janvier à 11h15, Quentin Martins, 6Medias
