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Turquie : une Héraultaise et ses trois enfants coincés à l'aéroport d'Istanbul depuis six jours

© Pixabay (photo d'illustration)

Partie en vacances au Cameroun, une Montpelliéraine se retrouve aujourd'hui bloquée en Turquie, où elle a dû faire une escale pour rentrer en France. L'auxiliaire de vie de 38 ans et ses trois enfants ne peuvent pas quitter l'aéroport d'Istanbul en raison d'un problème de visa, rapporte France Bleu Hérault, mardi 24 septembre.

Ses vacances tournent au cauchemar. Christine Meyengue, une habitante de Montpellier, est partie au Cameroun comme chaque année. Mais cette auxiliaire de vie âgée de 38 ans ne parvient pas à rentrer en France. Depuis six jours, elle est coincée avec ses trois enfants à l'aéroport d'Istanbul, en Turquie, où elle a dû faire une escale, relate France Bleu Hérault, mardi 24 septembre. La Camerounaise a besoin d'un visa de transit dans ce pays, mais sa compagnie aérienne, Ethiopian Airlines, ne l'a pas prévenue.

"J'ai dépensé plus de 3 000 euros pour rentrer en France. Tout ce que j'avais sur moi, je l'ai utilisé pour payer les billets, sauf que je n'ai pas pu prendre l'avion à cause de ce problème de visa", déplore Christine Meyengue auprès de nos confrères. "Maintenant, on exige encore que je paie d'autres billets pour quitter la Turquie. Où est-ce que je vais trouver l'argent, moi ?", s'interroge-t-elle. L'Héraultaise est restée avec son fils de 9 ans, alors que ses deux filles âgées de 19 et 14 ans se trouvent de l'autre côté de l'aéroport turc et ont pu récupérer les bagages, car elles sont de nationalité française.

L'ambassade de France ne peut rien faire pour elle

"Je suis désespérée. Je n'arrête pas de pleurer, et mes filles m'appellent de l'autre côté de l'aéroport en pleurant, elles me disent qu'elles sont malades", raconte la mère de famille à France Bleu. "Je ne peux pas aller vers elles. J'ai même demandé à la police si c'était possible de les retrouver, au moins pour que l'on soit ensemble. Mais les agents ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire pour nous", détaille-t-elle. En détresse, Christine Meyengue a contacté l'ambassade de France en Turquie, qui lui a répondu qu'elle ne pouvait rien faire pour elle. La Montpelliéraine a aujourd'hui besoin de 2 000 euros pour acheter de nouveaux billets et rentrer en France.

publié le 24 septembre à 12h30, Cédric Alexis, 6Medias

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