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Tupperware annonce sa mise en faillite

© Alamy/ABACA

Tupperware, célèbre fabricant de boîtes de transport et de rangement pour aliments, vient d'annoncer le lancement d'une procédure de faillite, mercredi 18 septembre. La marque américaine est une énième victime du commerce en ligne et n'a pas su se mettre au vert, rapporte notamment Les Échos.

La fin d'une époque ? Alors que de nombreuses marques incontournables ont mis la clef sous la porte ces dernières années, une nouvelle vient s'ajouter à la liste : Tupperware. La célèbre marque américaine de conteneurs alimentaires en plastique vient d'annoncer sa faillite, mercredi 18 septembre. Ce coup dur pour le géant historique du récipient n'est pas vraiment une surprise : l'agence Bloomberg avait indiqué plus tôt dans un rapport que l'entreprise, endettée depuis plusieurs années, pourrait bien lancer une procédure de faillite avant la fin de la semaine, rapporte notamment Les Échos.

Les difficultés d'un nouveau marché

À l'origine des difficultés du groupe, pourtant longtemps resté leader de son secteur, "un environnement difficile", explique Laurie Ann Goldman, PDG de Tupperware. La marque symbolique des Trente Glorieuses, née en 1946 et popularisée par des réunions de ménagères, n'a pas su s'adapter à l'émergence du commerce en ligne, avec le succès du repas à emporter. De plus, ses conteneurs hermétiques en plastique pour mieux conserver les aliments ont été pris de vitesse par les exigences en matière de respect de l'environnement, et de réduction des emballages plastiques dans l'industrie et le quotidien.

En quête d'un repreneur

Le basculement semble avoir eu lieu à la fin des années 2010. L'entreprise avait déjà alerté mi-août sur sa fragilité financière, expliquant avoir d'important problèmes de liquidité. Elle n'avait plus publié ses comptes depuis 2022, et avait amassé une dette de plusieurs centaines de millions de dollars.

Mais Tupperware tient à rassurer ses adeptes, ses produits ne vont pas disparaître. Comme l'a précisé Laurie Ann Goldmann dans la procédure de faillite, le groupe est en quête d'un repreneur et a demandé à être mis sous protection et poursuivre sa production le temps qu'un rachat s'opère.

publié le 18 septembre à 10h20, Joanna Wadel, 6Medias

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