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Séisme au Maroc : Emmanuel Macron attend l’aval des autorités locales

Dimanche 10 septembre, le président de la République a réitéré sa volonté d’aider les sinistrés du séisme. Si des équipes sont déjà prêtes à partir, le chef de l’État attend le feu vert du gouvernement marocain.

"Je veux ici avoir un mot tout particulier pour le Maroc et les Marocains qui ont connu hier une tragédie qui nous touche tous". Depuis New Delhi, où il est en visite à l’occasion du sommet du G20, Emmanuel Macron s’est exprimé de vive voix, dimanche 10 septembre, après son tweet en soutien au Maroc posté la veille.

Le président de la République a réaffirmé que la France était prête à venir en aide au peuple marocain, sinistré après le séisme survenu dans la soirée du vendredi 8 septembre. "Nous avons mobilisé l'ensemble des équipes techniques de sécurité pour pouvoir intervenir quand les autorités du Maroc le jugeront utile", a-t-il par ailleurs précisé.

De simples échanges à ce stade

L’heure est donc à l’attente, car pour le moment, "le Maroc n'a pas formulé de demande d'aide internationale à ce stade", a indiqué Anne-Claire Legendre, porte-parole du Quai d’Orsay, sur BFMTV. Cette dernière a cependant souligné que des échanges étaient en cours en ce sens.

Mais les instances politiques françaises ne sont pas les seules à attendre une autorisation pour intervenir. Selon Arnaud Fraisse, président de l'ONG française Secouristes sans frontières, le Maroc empêche l’arrivée des secours. "On n'a toujours pas eu l'accord du gouvernement marocain. En fait, le gouvernement marocain bloque complètement toutes les équipes de secours actuellement, sauf une, celle du Qatar, qui a été autorisée, effectivement, à atterrir chez eux", a-t-il expliqué au micro de France Inter, rapporte La Provence;

De son côté, Rabat a officiellement demandé l’aide de l’Espagne, a indiqué dimanche Jose Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, rapporte la chaîne d’information en continu. "C'est un signe de la solidarité espagnole et du sens de l'amitié qui unit les peuples d'Espagne et du Maroc", a déclaré le membre du gouvernement sur Radio Catalunya. La Tunisie aurait également reçu l'autorisation d'intervenir.

publié le 10 septembre à 12h30, Théo Rampazzo, 6Medias

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