Monde

Guerre en Ukraine : un cannibale russe sort de prison pour combattre sur le front

© Sergei Bulkin/Tass/ABACAPRESS.COM

Âmes sensibles s’abstenir. Depuis le début du conflit, le Kremlin offre aux prisonniers la possibilité d’aller combattre sur le front en Ukraine pour espérer une remise de peine s’ils en reviennent. Dmitri Malyshev purgeait une peine pour avoir tué un homme, l'avoir cuisiné, puis mangé son cœur.

Certains hommes, sur le front russe en Ukraine, sont des prisonniers auxquels il a été offert un salaire et une potentielle remise de peine s’ils survivent à la guerre. Parmi ces recrues venues renforcer les rangs, on trouve Dmitri Malyshev, qui avait été condamné à 25 ans de prison en 2015 pour des faits gravissimes, rapporte TF1.

En 2014, l’homme se serait fait aborder par une connaissance, un travailleur migrant tadjik de 46 ans, qui lui aurait proposé une relation sexuelle. Dmitri Malyshev, homophobe assumé, l’a battu à mort avec un pied-de-biche, puis démembré avant de lui arracher le cœur qu’il a fait frire avec des légumes, puis mangé. Le meurtrier justifie d’ailleurs son acte par le fait qu’il était saoul.

Son engagement pour la Russie

Depuis que sa présence sur le front est connue, les médias russes s’intéressent à nouveau à celui qui était appelé, sans aucune délicatesse, "le briseur de cœur". Il assure que, s’il a fait la demande, en 2023, de rejoindre les troupes russes, ce n’est pas dans l’espoir d’une remise de peine, mais "au nom de la préservation des valeurs traditionnelles russes", puisqu’il ne souhaiterait pas vivre dans un pays où deux hommes peuvent s’embrasser en pleine rue.

En plus d’être meurtrier, cannibale et homophobe, il s’est aussi lié d’amitié avec un autre détenu venu combattre : Alexander Maslennikov, condamné pour des vols, un viol et le meurtre de deux femmes. Leur amitié, et le fait qu’ils soient tous deux toujours en vie malgré de nombreuses blessures graves, a attiré l’attention des médias russes, qui partagent leur message profondément homophobe.

publié le 3 mai à 21h44, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias

Liens commerciaux