Espagne : des paysages de désolation vus du ciel par BFMTV après les inondations meurtrières
© Capture d'écran / BFMTV
Des images exclusives filmées par des drones de BFMTV, montrent l'étendue des dégâts après les inondations meurtrières qui ont touché le sud-est de l'Espagne, particulièrement dans la région de Valence. À la mi-journée ce 1er novembre, le cap des 200 morts a été franchi. De nombreuses personnes sont toujours portées disparues.
Le bilan est monté à 205 morts à la mi-journée ce 1er novembre, suite aux inondations qui ont ravagé le sud-est de l'Espagne cette semaine. Parmi ces décès, 202 ont eu lieu dans la région de Valence, défigurée par les torrents de boue qui se sont déversés de mardi à mercredi, emportant tout sur leur passage. Des images inédites filmées depuis le ciel par BFMTV saisissent d'effroi, rendant compte de l'ampleur de la dévastation. Des paysages de désolation désertés de toute présence humaine, des empilements de véhicules, des hectares entiers recouverts de boue, terre et mer se confondant sur le littoral... offrent une vision apocalyptique.
Le réchauffement climatique en cause, selon les scientifiques
Selon l'agence espagnole de météorologie Aemet, plus de 300 litres d'eau par mètre carré (soit 30 cm) sont tombés dans plusieurs villes de la région de Valence, et même jusqu'à 491 litres/m² (49,1 cm) dans le petit village de Chiva. Soit l'équivalent "d'une année de précipitations" explique-t-elle.
Le phénomène dit de "la goutte froide", à l'origine de cette tragédie, survient régulièrement en automne, dans la région de Valence. Mais cette dépression isolée en haute altitude provoquant de violentes précipitations, parfois pendant plusieurs jours, n'avait jamais atteint une telle ampleur. Ces pluies qui ont frappé le pays sont, d'après une étude du World Weather Attribution, "12 % plus importantes que si le climat ne s'était pas réchauffé", l'institut scientifique imputant donc au réchauffement climatique la violence des intempéries de cette semaine.
publié le 1 novembre à 13h58, Sabrina Guintini, 6Médias