Avant Donald Trump, d’autres dirigeants ont été pris pour cible
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Comme l'ex-président américain, Jacques Chirac, Nicolas Maduro ou encore Jair Bolsonaro ont été la cible d’une tentative d’assassinat ratée. D’autres dirigeants, notamment aux États-Unis, n’en sont pas sortis vivants.
Pris pour cible par un tireur lors d’un meeting à Butler en Pennsylvanie, samedi 13 juillet, Donald Trump l’a échappée belle. Légèrement blessé à l’oreille, le candidat à la présidentielle américaine est loin d’être le premier chef d’État visé par une tentative d’assassinat. Ces 20 dernières années, plusieurs dirigeants ont été pris pour cible.
Le 15 mai dernier, Robert Fico, le Premier ministre slovaque, a reçu quatre balles alors qu’il saluait la foule après une réunion gouvernementale. Moins chanceux, l’ex-Premier ministre japonais Shinzo Abe avait été abattu à Nara lors d’un meeting électoral en juillet 2022. En 2018, Jair Bolsonaro avait été poignardé en pleine campagne présidentielle brésilienne par un ancien militant de gauche, rappelle L’Express. Quelques mois auparavant, c’est le président vénézuélien, Nicolas Maduro, qui avait été attaqué à Caracas par des drones explosifs lors d’un discours à la garde nationale. En France, à l’occasion du défilé du 14-Juillet 2002, un jeune militant d’extrême-droite avait tenté de tirer sur Jacques Chirac, sans succès.
Quatre présidents américains tués
Si les images de Donald Trump ont secoué le monde entier, le pays de l’Oncle Sam reste coutumier du fait. Alors que d’autres présidents tels qu’Abraham Lincoln et John Fitzgerald Kennedy n’ont pas eu autant de chance que lui, Franklin Roosevelt ou Ronald Reagan, dernier en date avant Donald Trump, s’en sont également tirés de justesse, indique BFMTV. En tout, les États-Unis ont vu quatre de leurs présidents se faire assassiner.
Dans le cas de Donald Trump, des failles de sécurité sont mises en lumière. "Nous sommes encore en train de passer en revue le dispositif de sécurité que le Service secret avait mis en place et ce qui a pu se passer", déclarait Kevin Rojek, chef du bureau de Pittsburgh du FBI, dans la journée du dimanche 14 juillet.
publié le 14 juillet à 21h50, Théo Rampazzo, 6Medias