France

Un membre présumé de l’ultra-droite, âgé de 22 ans, placé en détention provisoire

© Pool/ABACA - À l’issue de leur garde à vue, deux des trois suspects ont été remis en liberté et ne seront pas poursuivis par la justice.

Vendredi 8 mars un jeune homme de 22 ans a été interpellé puis mis en examen et placé en détention provisoire par les autorités qui le suspectent de vouloir commettre des actions violentes dans l’Hexagone.

La traque des militants d’ultra-droite est un travail quotidien pour les forces de l’ordre. Mais pour mener à bien leur mission, les autorités doivent exercer discrètement. Une rigueur qui a été payante, mardi 5 mars. Comme l’a révélé BFMTV, citant des sources judiciaires et policières, un jeune homme âgé de 22 ans, soupçonné de faire partie de la mouvance d’ultra-droite a été mis en examen avant d’être placé en détention provisoire vendredi 8 mars. Plus précisément, trois hommes, âgés entre 21 et 22 ans, à qui il est reproché de potentiellement faire partie de l’ultra-droite, ont été interpellés par les enquêteurs de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans le cadre d’une information judiciaire, dans les Côtes-d’Armor, le Maine-et-Loire, et la Meuse.

Projets d’actions violentes

Tous n’ont pas été logés à la même enseigne. En effet, à l’issue de leur garde à vue, deux des trois suspects ont été remis en liberté et ne seront pas poursuivis par la justice. mais le troisième membre interpellé, faisant potentiellement partie de l’ultra-droite a été mis en examen vendredi 8 mars, des chefs d’"association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes" et "d’acquisition, détention et cession d’armes de catégorie A, B et C, en relation avec une entreprise terroriste", a précisé le parquet national antiterroriste (PNAT) à nos confrères.

Une fois mis en examen, le suspect est passé devant un juge des libertés et de la détention (JLD) qui a pris la décision de le placer en détention provisoire. Il lui est reproché d’avoir possiblement nourri des discussions sur les réseaux sociaux et des forums, "alors qu’il était pleinement acquis à l’idéologie de l’ultra-droite violente". "Il était notamment évoqué au cours de ces discussions, de l’entraînement au combat et des projets d’actions violentes en lien avec l’idéologie d’ultra-droite", souligne une source proche de l’affaire. La DGSI a déjà déjoué dix-sept projets d’actions violentes initiées par l’ultra-droite depuis 2017.

publié le 9 mars à 17h55, Nathan Hallegot, 6Medias

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