Santé : les Français ont dépensé près de 3660 euros en moyenne l'an dernier, la moitié pour les soins hospitaliers
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La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) a publié jeudi 21 novembre son rapport sur les dépenses de santé des Français en 2023. Elles sont en hausse à tous les niveaux.
En 2023, les Français ont encore plus dépensé pour leur santé que l'année précédente. Cette tendance à la hausse, qui est devenue une constante depuis l'épidémie de Covid-19, se confirme d'année en année, et à tous les postes de dépenses de santé, qu'il s'agisse de soins hospitaliers ou paramédicaux. La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) a publié son rapport annuel jeudi 21 novembre, faisant état d'une dépense globale de 249 milliards d'euros (+5,2 % par rapport à 2022) et d'une dépense moyenne par Français de 3659 euros.
La consommation de soins et de biens médicaux se répartit en quatre points. En 2023, les soins hospitaliers ont représenté 122 milliards d'euros des dépenses globales et 1795 euros en moyenne par habitant. Plus de 72 milliards d'euros ont été dépensés pour les soins ambulatoires, avec une moyenne par personne de 1062 euros. Pour les médicaments et les dispositifs médicaux, les dépenses sont moindres mais toujours en hausse par rapport à 2022 : 33 milliards au global et 491 euros en moyenne par habitant concernant les médicaments, 21 milliards pour les dispositifs médicaux, soit 311 euros par personne.
Des différences entre l'hôpital public et le secteur privé
Concernant les dépenses en matière de soins hospitaliers, en hausse de 5,7 % par rapport à l'année précédente, deux facteurs sont à prendre en compte : les salaires à l'hôpital et la hausse des prix de l'énergie, qui ont durement impacté les hôpitaux ces dernières années. Il faut également différencier les secteurs public et privé, puisque la dynamique des soins hospitaliers n'est pas la même. Ainsi, comme le souligne la DREES, le prix des soins à l'hôpital public a augmenté de 3,6 %. Dans le privé, les tarifs n'ont augmenté que de 0,4 %.
À noter que la consommation de soins et de biens médicaux, telle que calculée par la DREES, ne prend pas en compte les soins de longue durée ou les mesures de prévention, comme la vaccination.
publié le 21 novembre à 12h09, Maeliss Innocenti, 6Medias
