Grève SNCF : les négociations salariales organisées en janvier pour lever la menace sur les fêtes
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François Durovray, le ministre délégué aux Transports, a dévoilé jeudi 21 novembre un nouveau calendrier pour les négociations salariales des cheminots de la SNCF. Une décision prise en concertation avec le PDG de la société ferroviaire et qui devrait soulager les Français.
Si une journée de mobilisation se tient jeudi 21 novembre à la SNCF, les syndicats de cheminots ont brandi la menace d'une grève plus importante et plus étendue pour les fêtes. Ce n'est pas la première fois que les salariés de la société ferroviaire, dont les revendications sont multiples, envisagent de faire grève à ce moment critique de l'année, suscitant de vives inquiétudes chez les Français, qui ont peur de ne pas trouver de train pour Noël. Afin d'éviter que cela ne se reproduise chaque année, François Durovray, ministre délégué aux Transports, a peut-être trouvé une solution : que les négociations salariales pour la SNCF se tiennent en début d'année.
Après avoir discuté avec Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, François Durovray a ainsi décidé de mettre en place "une mesure qui est très simple" : "Les négociations salariales se feront désormais au début de l’année, en janvier, et plus à Noël", a-t-il ainsi expliqué sur RMC jeudi matin. "On ne veut plus vivre sous la menace d’une grève", a-t-il insisté. "Il faut que tout le monde soit responsable."
Par ailleurs, le ministre délégué aux Transports a fait part de son incompréhension face au modus operandi qui s'est installé ces dernières années : à savoir menacer d'une grève avant même que les négociations salariales n'aient commencé. "On ne comprend pas que le principe de la grève soit fixé avant le dialogue social", a-t-il aussi déclaré sur RMC.
Salaires à la SNCF : vers une augmentation de 2,2% ?
Les revendications des syndicats de cheminots pour le mouvement social en cours ne portent pas uniquement sur les salaires, que la SNCF propose d'augmenter de 2,2% (soit une hausse plus importante que l'inflation à 1,5%). Les grévistes protestent contre la liquidation du Fret SNCF, la privatisation des activités TER, Transilien et Intercités, ainsi que l'éclatement de SNCF Réseau.
publié le 21 novembre à 10h52, Maeliss Innocenti, 6Medias