France

Trail : à 70 ans, il est prêt à parcourir pendant 175 km en un jour et demi

Edgar Ging à 70 ans. Doyen du trail Alsace Grand Est by UTMB, il s’est entraîné pour parcourir 175 km en 36 heures.

La condition physique du Bas-Rhinois Edgar Ging doit faire rêver bien des septuagénaires. Des plus jeunes aussi. À 70 ans tout rond, il participe au trail Alsace Grand Est by UTMB, la nouvelle épreuve de l'Ultra-Trail du Mont Blanc. Une course à pied longue de 175 km, programmée du 19 au 21 mai, qu’il entend bien terminer. Installé à Dossenheim-sur-Zinsel, France 3 Régions a rencontré celui qui accumule les trophées.

Avec déjà deux “Diagonale des Fous”, la traversée de l'île de La Réunion, au compteur, l’ancien policier est tombé dans la course à pied pour les paysages et la nature qu’elle lui fait découvrir. “Retrouver la faune, la forêt... Être dans un cadre naturel, c’est magnifique !”

Mais avant d’avaler les très longues distances, l’Alsacien a commencé par de petits parcours. Les 5 km sont devenus des 10 kilomètres et ainsi de suite. “Progressivement, je me suis tourné vers le trail. Faire des distances aussi longues (des dizaines de bornes, voire au-delà de 100, ndlr), c'est aussi un petit défi que je me lance ! Pour l’instant, je suis en forme alors j'espère continuer encore longtemps”, explique celui qui a longtemps joué au football.

Potion magique

Sa recette pour rester en grande forme est simple : “ thérapie sportive” et les produits naturels comme le thé vert, le miel, du bicarbonate de soude et le sirop d'agave. Et puis, il faut bien l’avouer, Edgar Ging a peut-être hérité de la forme de sa mère, 96 ans et toujours de ce monde. À cela, il faut ajouter une volonté de fer.

Depuis trois mois, il se prépare de manière intensive et court au moins 100 kilomètres par semaine. “On est pris par le truc. Au bout de deux jours sans courir, ça y est, il faut déjà que je reparte !” Pourtant, pour mettre toutes les chances de son côté d’aller au bout du trail de ce week-end, le président du Mordus du Daubenschlag, une association de coureurs, n’a pas eu le choix : il s’est imposé du repos ces sept derniers jours.

Pendant les trente heures de l’épreuve, il pourra compter sur sa potion magique pour tenir bon. “Il y a à la fois du sucre et du sel. Ça se mélange bien et surtout, ça passe bien ! Quand c'est trop sucré, vous êtes dégoûté et vous n’avez plus envie de boire. Au bout de deux heures, il faut du sel”, explique-t-il. Il pourra aussi dormir, mais juste un tout petit peu.

publié le 19 mai à 13h47, Orange avec 6Medias

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