France

Sur la plateforme en ligne Vinted, les arnaques et les menaces se multiplient

Le site d'achat et de revente de produits de seconde main est en proie à de nombreux cas de menaces de mort et de viol de la part d'arnaqueurs, racontent Le Parisien et BFMTV. Si Vinted assure travailler à des solutions, sa réaction est jugée trop faible.

Le succès de plus en plus grand que connaît la plateforme Vinted, qui permet d'acheter et de revendre des produits de seconde main, amène aussi son lot d'arnaques. Et certaines sont parfois très violentes, révèle Le Parisien. Plusieurs cas de contrefaçons ont été dénoncés par des utilisateurs. Mécontents au moment de la réception de leur achat, ils se sont parfois heurtés à de violentes menaces. "J’ai décidé de refuser le colis car le produit n’était pas conforme, comme il est possible de le faire sur Vinted", explique une victime au journal.

Au lieu de se voir proposer un remboursement, elle a été la cible de menaces de mort et de viol si elle n'acceptait pas la commande, raconte-t-elle. "Je commencerai par vous violer avant de vous tuer", "je vais venir chez toi avec une arme, j’ai ton adresse", peut-on notamment lire sur les captures d'écran que certaines victimes ont choisi de diffuser sur les réseaux sociaux. Les témoignages de ce type ne sont pas rares. "Moi, je n’indique que l’adresse du point relais. Alors, quand il a menacé de venir chez moi armé jusqu’aux dents, je n’ai pas vraiment eu peur", confie à BFMTV Marie, également rassurée par ses proches travaillant comme gendarmes.

Vinted critiqué pour son manque de réactivité

Un problème que Vinted a dû reconnaître face à la multiplication des témoignages. "La plateforme assure s'efforcer de rectifier les erreurs", a-t-elle déclaré. Et pour cause, de nombreux acheteurs pointent la responsabilité du site, jugé peu réactif face aux signalements. "Je me suis sentie abandonnée", déplore une victime. Plusieurs options sont évoquées pour répondre à ces violences, notamment celle des "étiquettes d'expédition anonymes", qui protégeraient l'identité des personnes qui achètent.

publié le 28 octobre à 22h35, Emmanuel Davila, 6Medias

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