France

Royaume-Uni : une infirmière coupable de meurtres en série sur des nouveaux-nés

En Angleterre, une infirmière aujourd'hui âgée de 33 ans est accusée d'avoir tué dans l'hôpital où elle travaillait, sept nouveaux-nés et tenté d'en assassiner six autres. Elle a été reconnue coupable ce vendredi 18 août. Les familles, elles, attendent des réponses qui ne viendront peut-être jamais...

C'est une affaire qui fait grand bruit de l'autre côté de la Manche. En Grande-Bretagne, une infirmière a été jugée coupable de sept meurtres sur des nouveaux-nés, et d'avoir tenté d'en assassiner six autres, rapporte Le Point, vendredi 18 août. Le procès, qui a duré neuf mois suivi de quatre semaines de délibérations a été largement suivi par les Britanniques. La peine d'emprisonnement de la jeune femme, elle, sera connue le 21 août prochain. Pour autant, l'infirmière est d'ores et déjà devenue la tueuse en série d'enfants la plus meurtrière dans l'histoire moderne outre-Manche. Se disant innocente des faits qui lui sont reprochés, celle qui est décrite comme "froide, calculatrice, cruelle et tenace", était absente à son procès, vendredi 18 août.

Des nouveaux-nés prématurés

Âgée de 25 ans au moment des faits, Lucy Letby qui travaillait dans l'unité de soins intensifs de l'hôpital Countess of Chester, dans le nord-ouest de l’Angleterre, ne s'en prenait qu'aux nouveaux-nés prématurés. Afin de commettre ses meurtres, la jeune infirmière injectait de l'air dans les sondes des bambins, ajoutait de l'insuline à des poches alimentaires qui étaient administrées par intraveineuse ou provoquait une surdose de lait dans leur estomac, révèle la BBC. Des procédés réalisés après que les parents étaient soit partis soit lorsque l'infirmière en charge n'était plus à proximité.

Lors de son procès, le juge James Goss a insisté sur le fait que l'infirmière mis en cause était le seul membre du personnel médical toujours en poste lors de la dégradation de l'état de santé des nouveaux-nés. Celle qui jure de son innocence avait vu pourtant des notes retrouvées à son domicile jouer contre elle. Sur celle-ci, on peut ainsi lire : "Je ne mérite pas de vivre. Je les ai tués exprès parce que je ne suis pas assez bonne pour m'occuper d'eux".

En outre, le gouvernement britannique a ordonné qu'une enquête soit ouverte sur cette affaire, et ce, afin de "s'assurer que les familles obtiennent les réponses dont elles ont besoin". Les familles, elles, attendent toujours des explications, en vain. Dans un communiqué, elles font référence à leur "extrême douleur", "colère" et "détresse", tout en indiquant craindre de ne peut être jamais savoir pourquoi ces meurtres ont eu lieu.

publié le 19 août à 09h40, Kévin Comby, 6Médias

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