Périphérique parisien à 50 km/h : la mesure pourrait s'étendre en Île-de-France
© Urman Lionel/ABACA
Après l’abaissement à 50km/h de la vitesse maximale autorisée sur le périphérique parisien, cette mesure pourrait devenir effective sur certains autres tronçons franciliens dans les années à venir, notamment en Seine-Saint-Denis, rapporte Le Parisien, mercredi 2 octobre.
C'est une limitation qui ne manque pas de donner des idées à certains élus franciliens. Comme le rapporte Le Parisien, mercredi 2 octobre, l’abaissement de la vitesse maximale autorisée sur le périphérique parisien à 50 km/h, effective depuis le mardi 1er octobre, pourrait être appliqué sur d'autres tronçons d'Île-de-France. En effet, les élus de l’intercommunalité d’Est Ensemble, présidée par le maire de Montreuil Patrice Bessac (PCF), souhaitent faire passer la vitesse maximale autorisée à 50 km/h sur les autoroutes de leur territoire, à savoir l’A3 et l’A86, d’ici 2032.
Cette intercommunalité comprend neuf communes de Seine-Saint-Denis : Bagnolet, Bobigny, Bondy, Le Pré-Saint-Gervais, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville. La vitesse maximale actuelle autorisée est de 130km/h et l’objectif de mi-parcours est d’obtenir le passage à 70 km/h d’ici 2026. Selon les élus, cette mesure permettrait de réduire les fractures territoriales et diminuer la pollution aux abords de la porte de Bagnolet, qui est l’un des endroits les plus pollués de l'Hexagone.
Une mesure polémique qui ne fait pas l'unanimité
Comme pour le périphérique parisien, cette initiative est pointée du doigt par de nombreux détracteurs. "Une autoroute, c’est fait pour aller vite, pour fluidifier. (...) Pour les Parisiens, le vélo, c’est très bien mais quand on a une heure de trajet, c’est impossible", témoignent deux habitants de Romainville. "Quand on est en guerre avec les automobilistes, on est à côté du monde, on exclut toute une partie de la population", estiment-ils également.
publié le 3 octobre à 12h07, Quentin Marchal, 6Medias