France

Pays basque : le développement d'une algue toxique menace la saison estivale

© ANDBZ/ABACA

Une algue hautement toxique provoquant des symptômes similaires à la grippe s'apprête-t-elle à semer la zizanie sur le littoral basque cet été ? Plusieurs plages pourraient être fermées afin d'éviter tout risque sanitaire, alors que 900 cas d'intoxications ont été relevés ces trois dernières années, rapporte TF1 info, mardi 18 juin.

Une algue va-t-elle semer la zizanie sur la côte basque avant les vacances d'été ? De taille microscopique, invisible à l'oeil nu et hautement toxique, l'Ostreopsis ovata menace les plages du Pays Basque, rapporte TF1 info, mardi 18 juin. "Pendant l'été, on ne peut pas profiter de la plage à 100%", a ainsi confié un vacancier.

Observée pour la première fois à la fin de la saison estivale en 2020, la prolifération de cette algue a lieu lorsque l'eau de l'océan dépasse les 20 degrés. Ainsi, son développement ne serait qu'une des nombreuses conséquences du réchauffement climatique avec un effet néfaste immédiat sur la santé des riverains et vacanciers. En effet, l'Ostreopsis ovata provoque chez l'humain un syndrome comparable à celui de la grippe. Irritation oculaire, nez qui coule, mal de gorge ou toux sont autant de signes d'une contamination à cette algue après une baignade dans l'océan, a expliqué le Dr Magali Labadi, médecin toxicologue au CHU de Bordeaux auprès de TF1 info.

Vers une fermeture de plusieurs plages cet été ?

Afin de pallier tout risque sanitaire pour les vacanciers, plusieurs plages de la côte basque pourraient ainsi être fermées aux plaisanciers, comme cela a pu déjà être le cas en 2021 et 2022. Une hypothèse loin de plaire aux professionnels du secteur touristique qui craignent pour leur activité. "L'été sur la côte basque, on a le planning qui est rempli, on a du monde, comme les restaurateurs", a expliqué un moniteur de surf implanté à Biarritz. Déjà confronté à une situation similaire il y a de cela trois ans, le serveur d'un restaurant situé sur le front de mer redoute lui, d'ores et déjà une situation compliquée à gérer "économiquement".

Bien que les eaux de baignade soient analysées plusieurs fois chaque mois, près de 900 cas d'intoxications à l'Ostreopsis ovata ont déjà été recensés au cours des trois dernières années.

publié le 19 juin à 17h11, Kévin Comby, 6Medias

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