France

Les virements instantanés bientôt au même prix que les virements classiques

© Pixabay - Les virements instantanés seront bientôt au même prix que les virements classiques.

D’ici à 2025, ce service bancaire sera proposé dans tous les pays de la zone euro. En France, les virements bancaires instantanés devraient être majoritairement gratuits pour s’aligner sur les virements standards.

Effectuer un virement instantané ne sera plus accompagner de frais dès 2025. Trois semaines après un vote du Parlement européen, le Conseil de l’Union européenne a acté, lundi 26 février, la mise en place de ce service bancaire dans tous les pays de la zone euro, comme l’a relayé Le Parisien. Ce texte introduit également un alignement du coût des virements bancaires instantanés sur les virements classiques.Les Vingt-Sept fixent la mise en place de ce nouveau règlement d’ici à 2025. Pour les pays membres qui disposent d’une devise alternative à l’euro, les délais devraient être allongés de deux à trois ans. En France, la mesure devrait se traduire par une gratuité quasi systématisée des transferts de fonds en quelques secondes. Et ce, alors que la plupart des banques françaises proposent déjà d’effectuer ce type de virements, moyennant un paiement. Un virement standard, qui se traduit par une remise des fonds entre un et trois jours ouvrables, est majoritairement gratuit dans l’Hexagone.

Un virement instantané encore très peu utilisé

Pour contrer les banques traditionnelles, de nombreuses banques en ligne proposent à leurs clients de réaliser un virement instantané sans frais. Une initiative appréciée. Plus de trois quarts d’entre eux recourent à cette possibilité, qui ne suscite pas une adhésion massive. Comme le rapportait Ouest-France, seuls 5,6 % des virements concernent le paiement instantané, un taux deux fois inférieur à la moyenne européenne.

Plusieurs institutions, parmi lesquelles le ministère de l’Économie et la Banque de France, se sont réjouis de ce projet. En revanche, la Fédération des banques françaises a pointé une "distorsion à la concurrence".

publié le 26 février à 18h30, Antoine Grotteria, 6Medias

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