France

Les impôts lui réclament plus de 4.000 euros, il découvre être victime d’usurpation d’identité

© Roses Nicolas/ABACA (Photo d'illustration)

Un jeune homme de 27 ans qui réside à Meaux, a reçu, fin décembre, une réclamation de 4.035 euros pour amendes routières impayées. Il a en réalité, révélé BFMTV, été victime d’usurpation d’identité.

Fin d’année difficile pour ce résident de Meaux. Un jeune homme de 27 ans, qui travaille dans une entreprise vendant des trains miniatures, a eu une mauvaise surprise, le 16 décembre dernier, en ouvrant son courrier. Il a découvert, avec stupeur, qu’il devait la somme de 4 035 euros aux impôts en raison d’amendes impayées liées à des infractions routières, rapporte BFMTV, lundi 8 janvier. Des fautes qu’il jure ne pas avoir commises.

En tout, ce sont 17 contraventions pour excès de vitesse que le jeune homme n’aurait pas réglées. Des infractions survenues entre 2020 et 2023, dans près d’une dizaine de communes, dont Paris, Marseille ou encore Lyon, souligne la chaîne d’information en continu. Si sur les avis de contraventions, tous les renseignements correspondent bien à son identité, aucune plaque relevée ne correspond à celle de son véhicule, une Renault Twingo. Il s’agit de matricules liés à des véhicules plus luxueux, tels que Porsche, Mercedes et Volkswagen, détaille Le Parisien.

Un permis revendu en ligne

En juin 2020, le jeune homme avait déjà reçu un appel de la police lui indiquant qu’il avait été contrôlé et que le passager qui, selon les forces de l’ordre, se trouvait avec lui dans le véhicule, était recherché pour trafic de drogue, souligne le quotidien francilien. Mais après avoir déposé plainte dans la foulée, il n’avait plus eu de nouvelles jusqu’à décembre dernier. Alors qu’il souhaitait à nouveau déposer une main courante pour usurpation d’identité après avoir reçu le courrier, l'agent lui a indiqué que le service était débordé et qu’il faudrait revenir fin janvier.

Pour couronner le tout, explique Le Parisien, le Seine-et-Marnais a reçu un second courrier lui annonçant une saisie sur salaire. Lettre également adressée à son employeur qui s’avère être son beau-père. Le 20 décembre, il parvient enfin à porter plainte : "Avec les plaques d'immatriculation, les gendarmes ont tout de suite compris, ils m'ont dit que mon permis était certainement en vente sur Facebook ou Le Bon Coin". Malgré cela, il continue de faire l’objet d’un ballottage administratif entre la préfecture de Seine-et-Marne et l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS).

publié le 8 janvier à 19h40, Théo Rampazzo, 6Medias

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