Elle voulait se marier, une femme découvre qu'une usurpatrice s'est déjà mariée à son nom
© Durand Thibaut/ABACA - Assia a découvert qu'elle était déjà mariée, malgré elle.
Alors qu'elle prévoyait son mariage pour octobre, Assia, 21 ans, a découvert qu'elle était officiellement déjà liée avec un autre homme que le sien, explique Le Parisien. Victime d'une usurpation d'identité, la jeune femme originaire des Yvelines pourrait se confronter à une démarche longue et difficile avant de pouvoir célébrer son véritable mariage.
Assia était mariée à son insu. Cette jeune femme de 21 ans, qui réside à Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines, a découvert être déjà liée à un homme, alors même qu'elle préparait son propre véritable mariage, rapporte Le Parisien. En entamant les démarches avec son conjoint, début septembre, elle a découvert qu'une autre femme avait usurpé son identité pour permettre son propre mariage, le 10 août dernier, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).
Après avoir déposé un dossier, a priori très classique, dans sa mairie aux côtés de son conjoint Hamza, Assia reçoit un coup de téléphone. Le mariage qu'ils prévoient en décembre est compromis par le fait qu'elle est officiellement déjà mariée. "J'en suis restée sans voix", témoigne-t-elle auprès du Parisien. À la mairie de Noisy-le-Sec, elle finit par obtenir le nom de l'homme auquel elle est liée malgré elle. Mais pas le dossier de ce mariage. Elle apprend néanmoins qu'une pièce d'identité à son nom a bien été transmise à la mairie pour permettre le mariage. Or Assia avait perdu une carte d'identité un an plus tôt. "J’ai pourtant fait une déclaration de perte : je trouve scandaleux que cela n’ait pas été vérifié pour valider le mariage", s'indigne-t-elle.
Une procédure longue et incertaine débute pour Assia
La mairie, elle, n'a pas soupçonné de fraude et n'a donc pas procédé à de plus amples vérifications. Pour prouver qu'elle n'est pas à l'origine de ce mariage, la jeune femme a un argument de poids : elle se trouvait en Espagne avec Hamza ce jour-là. Mais entre la difficulté de retrouver l'usurpatrice et la surcharge des tribunaux, le règlement de l'affaire pourrait être ardu et s'étendre dans le temps. "Je ne sais pas si je suis victime d'autres préjudices", ajoute Assia.
publié le 13 septembre à 16h43, Emmanuel Davila, 6Medias